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Lio 57 de régule avec 6o de battitures, 5o de sulfate de soude et 17 de charbon. 5'. Enfin, 65 à 67 de régule avec 6o de battitures, 45 à 5o de carbonate de soude et Io de charbon. Ce dernier procédé pourrait être trèsbon si l'on trouvait moyen de retirer l'alcali qui se trouve contenu dans les scories. Il y aura, à cet égard, des essais à faire en grand. J'ai observé que, toutes les fois que l'on emploie un carbo-
nate ou un sulfate alcalin, les scories que l'on obtient se désagrègent très-promptement à l'air en attirant l'humidité, et que, lorsqu'on les délaie dans l'eau, elles forment une boue noire
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comme de l'encre : cette boue est en très-grande partie soluble dans l'eau, et passe à travers les filtres; les liqueurs étendues sont vertes; elles se composent essentiellement d'une combinaison de sulfure alcalin et de sulfure de fer; mais quand on laisse les scories exposées a l'air après les avoir bien humectées d'eau, il arrive un moment où
l'on peut les laver avec autant d'eau que l'on
-veut sans qu'il en résulte de liqueurs colorées alors celles-ci ne contiennent plus de sulfures alcalins, mais des hyposulfites, etc. : reste à savoir si le résidu de sulfure de fer ne retient pas une certaine quantité de sulfure alcalin dans un état de combinaison tel que celui-ci ne puisse pas être enlevé par l'eau Quoi qu'il en soit, il est évident qu'après une exposition à l'air suffisamment prolongée tous les sulfures se transformeraient en sulfites, et qu'il serait possible de séparer ces derniers les uns des autres par la voie de la cristallisation. Quand la sulfatisation serait complète, on trouverait un résidu antimonial
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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qui devrait être compté pour quelque chose dans les produits. J'ai montré dans d'autres Mémoires que le Par le gaz charbon désulfure le sulfure d'antimoine avec hydrogène* formation de sulfure de Carbone. Le gaz hydrogène réduit aussi ce sulfure à la chaleur rouge en s'emparant de tout son soufre; l'action est même très-rapide. D'après cela, il est probable que les deux gaz hydrogènes carbonés, et par conséquent de les gaz qui proviennent de la distillation de la Parlegaz Id houille. effet. Ce moyen préhouille produiraient le même .
sen terait sans -doute de grandes difficultés d'exécu-
tion en grand, néanmoins il serait à désirer que quelqu'un en fit l'essai; car s'il réussissait, il don-
nerait des résultats très-avantageux. En effet, supposons que le gaz provenant de la distillation de la houille ait une densité de 0,-6o, un mètre cube pèsera .77o gr..; admettons que sa composition
soit telle qu'il contienne les I- de son poids de différens gaz hydrogénés équivalens dans leur ensemble à du gaz protocarboné : alors r mètre cube renfermera 58og de gaz hydrogène protocarbone, ou 144g d'hydrogène et 432g de carbone
or, i4e d'hydrogène et 452g de carbone peu-
vent, chacun, se combiner avec 2250g de soufre; ils en prendraient donc ensemble 4,5oog, qui équivalent à i6,66og de sulfure d'antimoine d'où il suit que, pour réduire ioo kilog. de sulfure d'antimoine , il ne faudrait pas plus de 6 mèt. c. de gaz, dont la valeur n'est que de 4 à 5 fr. Ne pourrait-on pas tenter de faire l'opération dans des tuyaux de terre verticaux, qui seraient
remplis de charbons entrecroisés et à travers lesquels le sulfure d'antimoine fondu passerait
en descendant de la partie supérieure; tandis que