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SUR QUELQUES' PARTIES
DE LA BOURGOGNE.
partie supérieure de chacune des vallées, paraissent un phénomène remarquable; et en observant que ce phénomène se présente sur le bord de la rangée de noyaux de terrains anciens
calcaires situées près et à l'ouest de la pointe primordiale. De l'autre côté de l'espace occupé par le granite et les calcaires anciens, le barrage de ealain à Remilly en offre un second exemple (1.), et dans ces deux localités, les partisans des théories huttoniennes expliqueraient sans doute facilement, par le soulèvement igné des mamelons granitiques, et par le brisement et la dislocation
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qui se montrent au jour dans cette seule localité, au milieu d'une vaste contrée où l'on ne connaît d'ailleurs que les calcaires blancs, en couches àpeu-près horizontales, il est impossible de ne pas penser que ce rameau de terrains anciens a con-
tribué au bouleversement qui a produit ces es-
Réflexions à ce Sillet.
carpemens singuliers. Au reste, des relations de gisement à-peu-près analogues me semblent se présenter dans un assez ..rand nombre' de localités, quoique peutêtre avec des circonstances moins frappantes. if est, je crois, reconnu que les pentes des montagnes formées de couches inclinées dans un même sens sont en général plus douces dans le sens de l'inclinaison des couches, et plus roides du côté où ces couches présentent leurs tranches; mais je ne sais si .l'on a fait remarquer d'une manière
assez explicite la disposition qui résulte de ce fait général, lorsqueles terrains primordiaux se montrent à nu, en collines peu élevées, au milieu de terrains secondaires constituant des mon-
tagnes beaucoup plus hautes. Souvent alors, peut-être toujours, c'est une rangée ou une enceinte plus ou moins complète de pentes trèsescarpées qui domine les buttes primordiales, en présentant de ce côté les tranches de couches qui se relèvent vers le vide, et qui ne montrent ailleurs aucun brisement dans une allure longtemps prolongée. Un fait de ce genre peut être observé aux environs d'Avalon, SUF les pentes des montagnes
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des portions de couches calcaires qui recouvraient les buttes ainsi soulevées, et la nudité actuelle du sol primordial à un niveau aussi inférieur à celui des terrains qui l'entourent, et la disposition actuelle des portions de couches de ces terrains qui seraient restées en place après leur déchirement. Dans son intéressant mémoire sur les environs Étages de la de Loris - le - Saulnier,, M. Charbaut réunit l'en- formation semble des terrains marneux et calcaires analo- oolithique
gues à ceux dont je viens de parler en une formation unique, à laquelle il donne le nom de foimation oolithique : il reconnaît bien que les marnes sont toujours situées au-dessous des calcaires blancs, ainsi que je l'ai observé en Bourgo-
gne; mais il pense que le tout forme seulement un étage de la formation, auquel sont superpo(11) "Voyez Pl. VII,fig. 7. J'ai encore observé, depuis, un, fait semblable dans le département de la Nièvre, à peu de distance du pied de la pente occidentale du Morvan. Une
butte granitique, d'une forme allongée du nord au sud, paraît se terminer vers le nord aux environs du bourg de Saint-Reverien, où l'on voit Parkose, le psammite , la lumachelle et le calcaire à gryphites recouvrir le granite, comme en Bourgogne ; mais la pointe de cette espèce d'îlot de terrains anciens est entourée par un amphithéâtre élevé, formé de montagnes de calcaires blancs jurassiques. Cette localité m'avait été indiquée par M. Élie de Beaumont.
d" Jura.