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SUR QUELQUES PARTIES
conclure que les' trois terrains sont trois membres d'une seule formation. La présence des galets de psammite dans la lumachelle reste cependant un fait impossible à concilier avec l'idée que nous avons de l'uniformité des circonstances qui ont dû concourir au dépôt d'une même formation, et de la succession non interrompue de
ce dépôt; mais cette anomalie inexplicable se représente fréquemment à l'observation pour les formations les plus incontestablement uniques ; elle semble donc n'être pas suffisante pour arrêter dans une conclusion fortement motivée d'ailleurs , et doit rester seulement comme un témoignage de ce qu'il y a toujours d'incomplet dans notre intelligence géognostique , même pour les faits qui paraissent les plus simples. Au reste, et en raison des passages qui lient entre eux la plupart des terrains superposés l'un à l'autre, la détermination, dans nos classifications géologiques, des espèces auxquelles nous
donnons le nom de formations, étant presque toujours artificielle et souvent arbitraire , ce serait, je crois , une discussion bien peu utile que
celle qui s'attacherait aujourd'hui au plus ou
moins grand nombre de ternzitzs qu'on doit com-
prendre dans une mêmefbrination (I). La seule (I ) Plusieurs géologues modernes justement célèbres .emploient aujourd'hui les mots terrain et .formation dans des acceptions différentes de celles que je leur donne ici mais pour qu'une science puisse faire des progrès, il inc semble nécessaire que son langage ait quelque fixité, sans quoi il devient impossible de s'entendre. Par ce motif, quelle que soit la déférence qui est due aux opinions de ces savan.s, je crois devoir conserver aux termes géognostiques les acceptions que leur a données le créateur de la
DE LA BOURGOGNE.
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chose vraiment importante, dans l'état d'enfance où se trouve encore la géologie, c'est la détermination des relations de gisemens que présentent entre elles les différentes masses minérales , et je crois pouvoir regarder comme constant l'ordre de superposition que j'ai indiqué pour les trois terrains des plaines de l'Auxois. La seconde formation marneuse , immédiate--Seconde for-.
ment superposée au terrain de calcaire à gryphées , constitue le pied et une portion notable de la hauteur des montagnes qui s'élèvent sur les plateaux formés par ce calcaire ; elle se com-
pose principalement de couches de marnes de couleurs foncées, souvent très-argileuses, souvent fissiles, mêlées de couches plus dures et plus calcaires : ces couches renferment beaucoup
de coquilles ; mais on n'y trouve plus de gryphcea arcuata. Les bélemnites abondent sur-tout les dans les couches inférieures de la formation' parties moyennes contiennent, entre autres fossiles , un modiole assez remarquable : la gtyphcea cyn2bium et la grypluva latissima ou dilatata se rencontrent sur-tout dans les parties supérieures. Les couches calcaires de la partie supérieure renferment aussi des entroques , et passent ainsi au calcaire qui les recouvre. La formation des calcaires blancs, superposés vraie géognosie. Je continue donc à employer le mot for-
mation dans le sens du mot formation de Werner, et à. traduire par terrain ses mots gebire, gebirgsmasse, gebirgsart considéré en grand, réservant le mot roche pour les ,expressions gebiigstein ou gebirgsart considéré en pe-
tit< J'ai déjà insisté sur cette distinction dans l'Apercu géognostique,des te' rrains, p. 23 et suiv. (Voyez Annales
des mines de 1819, p. 390.)
Calcaires blancs.