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LOU DROYAN TES.
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stat LÉS 'RÉACTIONS
capable d'opérer la réaction du mixte , tandis qu'il se brise toutes les fois qu'il peut donner
entrée à l'air extérieur ; 3°. tout mixte fulminant contient de l'oxigène; 4°. les produits stables qui tendent à se former par l'action de la chaleur sur le mixte fulminant exigent 'phis d'oxigène que n'en contient celui-ci. De ces faits nous tirons cette conséquence générale : « La fulmination ne procède pas d'une 'simple expansion de gaz ou de vapeurs ; il se produit en outre, dans ces.réactions foudroyantes, une vive succion d'oxigèneil: exercée- par.le,. mixte sur l'atmosphère ambiante.» On vo" it d'où naît l'effort descendant que manifestent les mixtions fulminantes lorsqu'elles sont chauffées, à l'air libre : au moment oit la, L'haleur appliquée/ rompt l'association actuelle ,des principes du, mixte pour en établir une antre éminemnient, stable, il arrive que,, pour le constituer, cet ordre' final de combinaisons eprouve.un défaut -partiel d'oxigène ; alors , par l'énergie même avec laquelle les produits tendent à se former et par le mouvement déjà imprimé vers cette 'fOrinatien le mixte enlève brusquement à l'atinosPhère,tout l'oxigène dont il a besoin ; les col-ormes d'air,se, précipitent donc sur le support et le choquent violemment. La quantité 'd'oxigène déjà., e'xistante dans le mixte joue un rôle çssentiel dans la fulmination : elle sert d'amorcçl.,è lle commence le mouvement, et détermine - l'appel des colonnes De l'or fulminant. L'or fulminant, désigné par Berthollet sous le nom d' orate d'ammoniaque, cst une poudre jaunâtre formée de la combinaison du peroxide d'or avec l'ammoniaque, Ce
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mixte est insoluble, l'eau bouillante ne l'altère point. Lorsqu'il est chauffe progressivement à l'air libre jusqu'à la température d'environ 2000, il fulmine violemment. Crollius, Lémery, et beaucoup d'autres prati-
ciens, reconnaissent dans l'effet de l'or fulminant une action dépressive que ne produit point la poudre à tirer. Aux expériences qu'ils apportent nous ajouterons les suivantes : « Dix ou douze grains d'or fulminant , posés sur une lame de métal , la percent et la brisent pendant la fulmination ; une moindre quantité y fait un creux; en la diminuant encore, la surface est seulement attaquée, ce qui n'arrive jamais avec la poudre à canon, quoiqu'en quantité beaucoup plus con« Sur une lame d'arsidérable. » (Bergman ) gent, un demi-grain d'or fulminant laisse après l'explosion une cavité propre à recevoir un pois.» ( Sage. )
Ces expériences montrent que l'or fulminant possède à l'air libre une énergie destructive considérable. Faisons voir maintenant le peu d'effet
qu'il produit en vase clos : « J'ai rempli d'eau bouillie une petite cornue de verre, dans laquelle
j'avais mis de l'or fulminant ; j'ai distillé cette eau à l'appareil pneumatique ; lorsque la cornue
s'est trouvée sèche, l'or fulminant a détonné pour la plus grande partie , et quoiqu'il y en eût sept grains, la cornue n'a pas éclaté.» ( Berthollet) ( t).... « L'or fulminant enfermé dans des vases de métal bien fermés et suffisamment solides, se réduit sans bruit et sans laisser aucune ) Des faits ana logues son t rapportas par Scheele 'Traite' chimique de l'air et du jeu, p. 200.