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SUR LES REACTIONS
l'OtlDROYATES'.
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nitrate d'argent avec excès d'acide. Suivant MM. Gay-Lussac et Liebig, le cyanate d'argent contient 0,772 d'oxide métallique, et l'acide cyanique se compose (l'une paire d'atomes de cyanogène et d'oxigène. Le sel a donc pour expression Ag (NC -I- 0 3759.05 ; ce qui le classe parmi les combinaisons neutres
ee la poudre fulminante. La poudre fulminante est un mélange d'une partie de soufre ,2 de perlasse (i) et 3 de nitre. Ce dosage d'expérience , propre au maximum d'énergie est enseigné par tous les auteurs,destructive, depuis Lémery; il répond à cette proportion atomique :
pas assez d'oxigène pour convertir tout son carbone en acide carbonique ( qui est une combinaison plus stable que le gaz oxide). Six centig. de cyanate (l'argent mis dans un fort verre de montre ont été chauffés graduellement bientôt la fulmination s'est fait entendre ; une petite flamme s'est manifestée, et le verre s'est précipité en éclats dans le brasier.... Douze centigrammes du même cyanate ont été mis dans
KC=173o,49.... 2 ... ii':=2534,35.... 3 Les trois facteurs , soufre, perlasse, nitre , sont
4 atonies de soufre.... atome de perlasse... 1 atome de nitre .. .
à base d'argent, et montre qu'il ne renferme
.AS
804,64....
1
1:
écrits ici dans l'ordre de leur fusibilité : donc, les deux premiers réagissent d'abord l'un sur l'autre pour former de n'épar, qui, par l'effet gradué de la chaleur, réagit à son tour sur le nitre sait que dans cette formation d'hépar : or, on l'acide carbonique C est entièrement et progressivement expulsé ; conséquemment acide ne joue aucun rôle dans la fulmination cet , et les produits éminemment stables qui tendent finalement à se constituer par la fusion totale des trois facteurs,. sont deux atomes de gaz azote .2N, et deux atomes de sulfate de potasse 2k S :
pour se compléter, ne trouve pas assez d'oxigène dans le nitre ; alors, le complément nécessaire, consis-
une cornue de verre de six litres , dont on a
plongé le bec dans l'eau après l'avoir suspendue en. l'air avec des cordons, afin qu'elle pût osciller librement sans éprouver de contre-coups. Ces. dispositions faites , on a chauffé la panse à l'endroit où se trouvait rassemblée la matière cristalline. Au bout de quelques minutes , la réaction chimique s'est opérée sans bruit , bien
'qu'elle fût vive, à en juger, soit par la grande quantité de lumière qui s'est développée, soit
tant en 2 atomes d'oxigène , est brusquement soutiré de .l'atmosphère.
par les bulles nombreuses qui se sont en même temps dégagées sous l'eau. La cornue a très-bien résisté, et quoique le fond n'eût guère que l'épaisseur d'un fort verre de montre , elle s'est conservée intacte et sans fêlures. L'intérieur s'est trouvé enduit d'une couche d'argent qu'il a été facile d'enlever par l'acide nitrique.
Lémery, Fourcroy, Thomson, Ure, physiciens qui ont observé l'effet de et tous les fulminante, reconnaissent que Souvent,la poudre sur une surface plane ou peu courbée, elle porte son oc(i.) Sous-carbonate de potassé sec.
Tome X, 3e. lier.
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