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SUR LES MORTIERS.
SUR LES MORTIERS:
ter aux alternatives du chaud et du froid, du sec et de l'humidité, etc. En effet, la plus grande résistance que M. Treussart ait trouvée pour les mon: tiers de trass immergés depuis un an est de 8kq. par centimètre carré , et j'ai fabriqué, avec de la chaux hydraulique et du sable, des mortiers qui,
après un an d'exposition à toutes les intempéries de l'atmosphère sur un toit , préentaient une résistance de I 41, et même quelquefois de 18k.
Le succès, qu'on a obtenu en employant la chaux hydraulique pour la construction du pont du duc d'Angoulême à Souillac, et du pont de Melisey ( Haute-Saône ), pour la réparation des ponts de Taverney et de Baudoncourt, et pour le rejointement du môle de- Trichet à Saint-Malo, doit suffire pour détromper les personnes qui partageraient les craintes de M. Treussart sur l'in-,
suffisance des chaux hydraulitpies employées sans trass à des constructions importantes. L'objection de M. Treussart contre le prix élevé des chaux artificielles est sans fondement. Eu effet, le mortier de trass coûte, savoir : Pour On'. de trass , à o7.5o 55r.00 Pour imc. de chaux commune en pâte, à 12h. r2r.ou 67r.00
orn,qo de sable ordinaire, à 1r.50.
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0,43 de chaux hydraulique en pâte forte, laquelle,pour arriver au prix moyen f du mortier, sera payée 27 ;73 29r.13
.;.ce' prix hypothétique , de 27f13 pour on",43 Or' de chaux en pâte, conduit, pour le mètre cube, à 61r.73 , et si on se place dans le cas le plus défavorable , celui d'un foisonnement nul
on en conclut que lorsqu'un mètre cube de chaux hydraulique vive_coûtera, 611..73, le mor-
tier fabriqué avec cette chaux et le sable ordinaire sera du même prix que le mortier de trass. Je soutiens maintenant qu'il n'y a pas une seule localité en France où la chaux hydraulique naturelle, cuite à la houille ou au bois, puisse coû-
ter, prise au four, plus de 3o francs le mètre
cube, et pas une seule localité, Paris excepté, où, fabriquée de toutes pièces , soit .à la- craie, soit avec de la chaux grasse , elle puisse monter audelà de 5o francs. M. Treussart s'est occupé aussi. de l'emploi et de la manipulation du béton ; il a trouvé que le
béton qui a pris une demi-fermeté à l'air devient plus dur dans l'eau que lorsqu'on l'immerge à consistance ordinaire, c'est-à-dire mou. Cela est vrai, mais seulement lorsque la cohésion du bé-
Les 3ni. cubes de matières se réduisant après le mélange à 2i".3o , il s'ensuit que le mètre cube revient à 29r.13.
ton est conservée après l'immersion à l'aide
cube de mortier à chaux hydraulique, il faut
'reposer le béton jusqu'à ce qu'il ait pris à l'air
D'un autre côté, pour fabriquer un mètre
savoir :
d'une enveloppe, et c'est à tort que cet ingénieur a mis en pratique la méthode défectueuse indiquée par Bélidor, méthode qui consiste à laisser une consistance assez forte pour ne pouvoir être