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SUR LI COUVERTURE DES ÉDIFICES.
donnée par l'analyse citée, en provînt, sans .qu'il y ait eu action chimique de la chaux. La question dont s'occupe M. Vicat est importante; les nouvelles observations 'qu'il a faites en Bretagne pourront contribuer à l'éclaircir ; mais je la garde encore comme entière, et je crois que Fon ne pourra la résoudre que par un certain nombre d'expériences chimiques précises, faites ad hoc
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Mi MOIRE Sur les principales roches qui composent le terrain intermédiaire, dans le départenzent du Calvados. ( Lu à l'Acad4nlie royale de Caen , le 3 mai 1824. )
PAR M. HER.A ULT,
Composition pour la couverture des édifices ; Par M. PPM'. ( London Journ. of arte.
1824. )
ON prend une partie en poids de chaux pure', bien cuite et passée au tamis, qu'on mêle avec deux parties ,d'argile bien cuite, également tamisée. D'une autre part, on mêe une partie de sulfate de chaux calciné et.pulvérulent avec cieux
parties d'argile cuite pulvérisée. On réunit ces deux espèces de poudre , et on les brasse pour qu'elles forment un tout bien homogène. Cette composition a la propriété de former un mastic inaltérable- et incombustible : on la conserve; pour l'usage dans un endroit sec et à l'abri de l'air. Lorsqu'on veut s'en servir, on la mêle avec environ un cjuart de son poids d'eau , qu'on ajoute peu-à-peu et en remuant toujours , pour former une pâte dune consistance épaisse ; on étend cette pâte sur les lattes et chevrons des bâtimens, qu'elle rend entièrement incombustibles : elle devient, avec le temps, aussi.dure que. la pierre, ne laisse point pénétrer l'humidité et ne se gerce point par la chaleur ; sa durée est presque indéfinie quand elle est bien préparée,
Ingénieur en chef au Corps royal des Mines.
AYANT donné,, dans un premier mémoire dont 'l'extrait a été imprimé par ordre de l'académie royale de Caen, une idée générale du terrain intermédiaire du Calvados, je me bornerai, dans celui-ci, à décrire succinctement les principales roches qu'il renferme, en indiquant les lieux où elles se trouvent le plus abondamment. Ter. Phyllade ordinaire.
Il est un peu luisant, et se rencontre en plus on moins grande quantité dans presque toute l'étendue du terrain .auquel' il donne son nom. La portion de ses couches qui est voisine de la surface du sol-fournit , dans plusieurs endroits, comme à Maltot, à Clinchamps, à Ëierville, à Avenay, etc., un phyllade d'un gris jaunâtre ou d'un vert olive clair, légèrement nuancé de rougeâtre, (vii est tendre , doux au toucher, dont on fait de très-bons crayons pour écrire sur l'ardoise, ainsi que des pierres à repasser les rasoirs, et d'autres qui servent à préparer les objets en cuivre auxquels' on veut donner le poli. ,On a