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SUR LA SILÉSIE'.
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NOTICE
Schultz ont en effet donné de cette contrée des relations qui laissent peu à désirer : ce sont les idées de ces géologues que j'ai voulu exposer dans la notice suivante. J'ai suivi sur-tout l'ouvrage de M. de Raumer sur la Silésie inférieure, et celui de M. de 0Eynhausen sur la Silésie supérieure : le plus souvent je me suis borné à en faire l'extrait; d'autres fois, j'ai ajouté quelques détails à ceux qui y sont contenus; d'autres fois enfin j'ai émis des opinions différentes sur l'âge des diverses formations. Jamais, du reste, je n'ai
fait de changemens ou d'additions sans en prévenir : s'ils sont faux ou erronés, le blâme n'en doit
retomber que sur moi.
INTRODUCTION.
Limites de ta Silésie.
La Silésie, qu'une suite de montagnes élevées sépare, au sud , de la Bohême et la Moravie, touche à l'ouest à la Lusace, au nord à la Prusse méridionale, et à l'est à la Pologne. On la divise en Silésie haute et en Silésie basse. Une ligne
déterminée par le cours de la Neisse, depuis Patschliau jusqu'à l'Oder, par le cours de la
Stober, de l'Oder à Constadt , et par la jonction de Constadt à Pitschen, forme cette division. La partie sud appartient à la Silésie haute et celle nord à la basse Silésie. La Silésie est coupée par un grand nombre de fleuves et de petites rivières qui la traversent en tous sens, et servent à alimenter les nombreuses usines de cette contrée. La principale est l'Oder, qui la traverse du sud-est au nord-ouest et la divise en deux parties à-peu-près égales. La haute Silésie, ou la partie la plus inéridioClimat; sot.
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nale, ainsi que les contrées montagneuses sur la frontière de la Bohême, ont l'hiver long et rigow reux ; tandis que vers le nord et l'est, où le terrain s'abaisse et s aplatit , le climat y est assez doux pour cultiver la vigne. Les parties à l'ouest de l'Oder ont un sol montagneux très-fertile, celles à l'est offrent, au contraire, des plaines en grande partie sablonneuses et marécageuses. Les chaînes de montagnes qui appartiennent àla Silésie, ou qui ont eu la plus grande influence
Montagnes.
sur la formation des couches secondaires des plaines, sont le Riesengebitge ou chaîne des Géans, les Sudètes et I' Eulengebirge, qui paraît n'en être qu'une suite, enfin les Carpathes.
Le Riesen8ebirge est formé d'une suite de monts qui s'élèvent des points de jonction. des frontières de la Lusace, de la Silésie et de la Bohème; ils se dirigent à l'est dans une hauteur uniforme d'environ 4,000 pieds ( 1256 met. ), forment près Schmiedeberg un petit -demi-cercle,
et s'abaissent rapidement dans la vallée de la Bober, près Kupferberg. Cette chaîne, qui a 2 on 3 milles ( 15 à 2 2 kilomètres ) de largeur, a son versant sud moins. escarpé que celui du nord. Vue des monts, près de Hirschberg, elle paraît comme une vaste muraille qui sépare la Silésie de la Bohême et qui est couverte de végétation jusqu'à son faîte. Les points les plus élevés sont entre Schmiede7, berg et Hohenelbe. Le Schneckoppe, le- plus haut de tous, s'élève hardiment en forme- de boule sur
le milieu du faîte , et a sa cime à 3,9oo pieds (1224 mèt.) au -dessus de Hirschberg ou à 4,950 (t 554 mèt) au-dessus de la. mer. Du haut de çe
Chaîne du Riesengebirge.