Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 28]

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NOTICE

argile jaunâtre et brun rongeait c, qui s'élève jusqu'au jour, ou que recouvre lui-même lé terrain d'alluvion. Comme, d'ailleurs, des dépôts moins puiSsans et de même nature se trouvent

sur d'autres points dans l'intérieur même du calcaire supérieur ou à son toit, il n'y a pas de doute qu'ils n'appartiennent tous à la formation de ce calcaire supérieur. Les dépôts que nous décrivons ici sont com-

posés ordinairement d'une ocre ferrugineuse, brun jaunâtre, que traversent rarement des couches d'argile, et dans laquelle gisent des masses informes de fer oxidé compacte brun et jaune : outre ces minerais nommés znilde erzeiz , ou mines douces par les genstdu pays, on trouve encore sur quelques points Un peu de galène et de calamine. 5". Les dépôts de calamine de la Silésie sont (b") Gite de calamine.

situés dans des ravins ou sur les penchans de

petites vallées ; ils s'étendent au sud-est de Tarnowitz, de Gureriiky .près Scharley, dans la direction de l'ouest à l'est jusqu'à la limite de la .Pologne , sur une longueur d'un mille et. demi 111,-) et une largeur d'un mille ( 7k,40 Ces dépôts sont formés d'une argile gris bleuâIre ou jaune sale, dans laquelle la calamine est disposée en veines et couches ou disséminée en masses irrégulières comme ceux de fer ; ils reposent tous sur le calcaire inférieur, et sont tous recouverts d'une argile jaunâtre ou rougeâtre. Leur teneur est d'ailleurs très-variable; quelcr.efois ils ne tiennent que quelques minces veines; d'autres fois, on y trouve de petites couches d'un à plusieurs pieds de puissance. La calamine est ordinairement d'un jaune sale ou d'un gris jaunâtre clair, ou même blanchâtre

SUR LA 'SILÉSIE,

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elle est, coMpacte, rarement . drUsique,_ .et plus rarement encore en cristaux imparfaits. A Scharly, sur la couche de calamine blanche, on a une

couche de calamine rouge, séparée de la première par une veine d'argile. Cette dernière d'ailleurs de peu (l'importance à cause de son peu d'étendue , est remarquable par la galène que l'on trouve à son toit. On observe que le calcaire inférieur sur lequel. repose la calamine est toujours altéré dans ses points de jonction , ce qui fait présumer l'antériorité du calcaire. Des dépôts de calamine ana-: logues , trouvés en Pologne sous le calcaire su:périeur, prouvent d'ailleurs que, comrileceux de. fer, ils appartiennent à ce calcaire. La formation métallifère, que nous venons de

Étendmede

faire connaître, est la plus riche aux environs la formation Tarnowitz. A l'ouest de cette ville, elle l'est "'mère' beaucoup moins ; la couche de galène, dont on ne trouve que des traces jusqu'à Tost , reparaît avec assez de puissance près Krappitz , où l'on trouve aussi quelques dépôts calaminaires. A Gros-Strehlitz et Stubendorf, on. trouve du minerai (..1e fer qu'on exploite -en partie.

A l'est de Tarnowitz, dans la plaine de la Pologne qui touche à la Silésie, la formation mé,,.tallifère est très-répandue : :elle s'étend sans dis-

continuité des frontières de la Silésie jusqu'à Siewier, Boleslaw,01kutz et Novagora. Dans ces contrées , elle présente des rapports un peu dif férens de ceux reconnus en Silésie. Le calcaire inférieur sur lequel elle repose est écailleux et d'un jaune brunâtre clair; il se rapproche beaucoup du calcaire supérieur qui la recouvre, et qui est semblable en tout à celui de Tarnowitz. On remarque en outre que les trois minerais y sont le