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FROTTEMENT DANS LES MACHINES.
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PROCÉDÉ économique pour chauffer des
ateliers, fabriques, etc. M. Bewley a imaginé de chauffer des filatures de coton par le moyen de la chaleur perdue dans la calcination de la chaux ,et il y a réussi d'une manière fort avantageuse.' Le four à chaux est fermé à sa partie supérieure par un couvercle en fonte de fer, du milieu duquel part un tuyau ou cheminée de même matière, qui conduit la fu-
mée, l'acide carbonique, etc. Ce canal est entouré par un autre tuyau spacieux destiné à conduire de l'air respirable, qui s'introduit dans un
espace .en briques formé autour du couvercle dont nous avons parlé. Ce même canal s'élève jusqu'aux parties les plus hautes du bâtiment, et il a des ouvertures pour la sortie , dans les di-
verses pièces que l'on veut chauffer, de l'air dont la température a été élevée par son contact avec le tuyau rempli de fumée. Cet appareil ressemble au poêle de Perkin ; mais les avantages particuliers du procédé de M. Bewley résultent de ce qu'on peut employer le combustible le plus médiocre et le moins cher, tel que la houille sèche ( culm ), le cinder, etc. , et que la chaux fabriquée paie les frais de chauffage dans le plus grand nombre de cas, et donne un bénéfice réel dans
quelques autres. La chaleur est ainsi assurée dans les ateliers pendant le jour et pendant la nuit, et l'on évite des variations nuisibles dans la température ; enfin il y a toute sûreté contre I 'incendie.
La filature où l'on a établi les dispositions ci-
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dessus se compose de six pièces, dont les quatre supérieures sont chauffées comme nous l'avons dit; elles ont chacune 5o pieds de long sur 20 de largeur : la température moyenne est de 26° c. Le four à chaux doit être considéré comme petit, puisqu'il n'a que i i pieds de haut et 7 dans son
plus grand diamètre. On le remplit par le haut de combustible et de pierre calcaire , et l'on retire la chaux trois ou quatre fois par vingt-quatre heures.
SUR une composition employée pour diminuer le frottement dans les mua'chines. ( Extrait des Archives nzétalltirgiques , tom. 7, p. 5o4.)
"thr journal de Munich rapporte les résultats suivans , relatifs à l'avantage d'employer, pour
diminuer le frottement dans les machines, un mélange de graisse de porc et de graphite (plombagine).
Composition. - On mêle ensemble dix parties et demie de graisse de porc pure et fondue avec deux parties de plombagine pulvérisée très-fin et tamisée.
On fait fondre dans une caset sur un feu convenablement ménagé la graisse dont nous venons de parler, de manière qu'elle soit maintenue parfaitement liquide : alors on y répand une pleine main de plombagine , et l'on remue avec une cuiller de Préparation.
se,role ,