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SUR LE TRAITEMENT DES ALLIAGES
à l'état d'acide sulfureux et il -se produit unc
quantité de plomb pur correspondante à la
quantité de cuivre et de soufre brûlés; mais jamais il ne se forme de sulfure de plomb. L'action de la litharge 'est d'ailleurs faible, ou plutôt très-limitée, parce qu'elle devient nulle dès que l'oxide de plomb se trouve combiné avec une certaine quantité de protoxide de cuivre. J'ai fondu sulfure de cuivre. . ayec litharge
.
t ce.
20 -100 -250
les scories .étaient vitreuses, d'un beau rouge vif,
et j'ai eu, dans la première expérience, un mélange de sulfure de cuivre et d'un peu de plomb; , dans la seconde, un culot de plomb surmonté d'une petite quantité de sulfure de cuivre, et pesant ensemble 28g, et dans le troisième, un culot de plomb tout pur, qui pesait 38g,5o.
Dans la méthode de Jars, il serait donc superflu d'ajouter du charbon, cette addition serait même nuisible; ce serait une véritable scorificalion. Pour obtenir tout l'argent du sulfure par une seule opération, il faudrait employer vingt-cinq fois son poids de litharge, ce qui serait fort dispendieux, et l'on aurait ensuite à coupelles environ quatre fois son poids de plomb. Si l'on employait moins de litharge, il resterait des 'nattes moins riches peut-être que le sulfure, mais dont on serait obligé d'extraire l'argent par un moyen quelconque : cette méthode n'est donc pas praticable. Sulfure de 16°. On pourrait scorifier complétement une ,etivreargen- partie de sulfure de cuivre avec Io parties de tifère et stilUniate dû plomb; mais alors tout l'argent -se fate de plomb,
DE. CUMIE ET. D'ARGENT.
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trouverait à l'état d'oxide dans la scorie, et l'on a vu qu'il serait fort difficile de l'en extraire.. 17'). Le sulfure et le deutoxide de euivreréa- Sulfure de gissent l'un sur l'autre à une leffipérature peu enivre arélevée : 'quand on les mélange dans le rapport gt,it lare et de leurs atomes, ils se réduisent en totalité en tientoxide de cuivre cuivre rouge ; quand on emploie 2 atomes de avec matièdeutoxide pour i atome de sulfure, le tout se res transforme en protoxide. Le protoxide de cuivre benses, est peu fusible, mais si l'on y ajoute une certaine quantité d'oxide de plomb, il devient parfaitement liquide. D'après :cela , j'ai essayé de fondre du sulfure de cuivre argentifère avec un mélange de deutoxide de cuivre, ou du même sulfure changé en deutoxide par le grillage, et de litharge ou de galène; mais dans toutes les expériences que j'ai faites ,- les scories ont toujours retenu beaucoup d'argent. '
( Io gr. de sulfure de cuivre corden ; o, 10 d7arg. 57, gr. 12:, gr. de deutoxide de cuivre., 18 gr. de lidtàrge
se sont parfaitement fondus à la chaleur de 6o°. pyr. On a eu une scorie compacte, éclatante, d'un
très-beau rouge et un culot métallique rouge pâle, pesant 5g. Ce culot, soumis à la coupellation, n'a laissé que og,6o d'argent, tandis que le sulfure en contenait ig. ' io gr. du ménle sulfure 126 gr. 8a gr. de dentoxide de cuivre 56 gr. de galène
se sont facilement liquéfiés et ont donné une scorie compacte, d'un très-beau rouge, et un bouton de cuivre dit poids de i-g, qui ne contenait que 2 décigrammes d'argent.
