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SUR LE CUIVRE GRIS
DE SAIN TF.-MARIE-Ali-X-MINES.
serait concentrée dans la matière métallique , et la scorie .en retiendrait assez peu pour que l'on pût l'en extraire en totalité par la liquation de l'alliage qu'elle produirait au fourneau de rée, duction. S'il ne fallait pour coupeller directement la matière métallique que trois ou quatre fois son poids de plomb, ou roo à rito parties, on n'emploierait au total, par ce moyen, que roo
pourrait être mêlé avec la galène pour traiter le, cuivre noir. Comme on exploitera à Sainte-Marie une trèsgrande quantité de galène dont il faudra extraire l'argent, ce procédé pourrait offrir de l'avantage; tout porte à croire au moins qu'il serait beaucoup plus économique que la liquation : le cuivre noir devrait être granulé immédiatement après la coulée. Par tous les moyens qui viennent d'être exposés, le cuivre, après qu'on en aurait séparé l'argent, resterait, au moins, pour la plus grande
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de galène et ioo à 140 de plomb pour traiter roo de Minerai grillé àu 130 à 40 de minerai cru; mais les opérations seraient un peu compli-
quées, et l'essai en grand peut seul faire connaître si elles n'entraîneraient pas dans des dé-
penses trop considérables. Le minerai fondu donnerait, par le grillage et Cuivre noir avec galène la réduction , à-peu-près 6o pour 100 de cuivre et plomb. antimonial argentifère, analogue à ce qu'on appelle ordinairement du cuivre noir. En passant ce cuivre à la coupellation avec 2 parties de galène et :a et demie à 3 parties de plomb, comme on a Vu que cela peut se faire avec le cuivre pur (Mémoire précédent, 2o ) , on consommerait 120 de galène et i5o à 18o de plomb pour 100 de minerai fondu, qui représentent 13o à 140 de minerai. cru. Il est probable que la présence de l'antimoine ne serait pas un ob'stacle au succès de l'opération, parce que ce métal décompose la galène comme le cuivre, et que son sulfure a la propriété de former une combinaison très-fusible avec la litharge. Si les scories ne contenaient pas plus (l'argent clans le travail en grand que dans les essais en petit , on le retirerait en entier par la liquation , et en triant avec soin les matières tout-à-fait pauvres, elles donneraient du plomb propre à être livré au commerce ; tandis que ce-
lui que l'on retirerait des' scories argentifères
partie, allié avec une certaine quantité d'antimoine; d'arsenic et de plomb : il faudrait le raffiner ; ce raffinage serait long et occasionnerait un déchet considérable, parce qu'on ne peut pas
scorifier les métaux étrangers sans oxider en même temps beaucoup de cuivre. En revivifiant les scories, on obtiendrait un nouvel alliage, duquel on pourrait sans doute extraire encore beaucoup de cuivre, mais non sans de grandes difficultés. Toutes ces opérations, outre qu'elles seraient coûteuses , donneraient nécessairement lieu à des pertes assez grandes, et il est probable que, quoi qu'on fasse, le cuivre le mieux raffiné ne serait pas de première qualité. Ces motifs , et d'autres encore que les détails' Traitement dans lesquels je vais entrer feront apprécier, me du Juinerai portent à croire que le traitement par l'acide sul- grillé Par furique , semblable à celui que j ai essayé en P`f.'ird."111-
petit ( pag. 48 ) , sera le procédé le plus avanta-
geux que l'on puisse appliquer au minerai de Sainte-Marie.
Après avoir fondu le seblich , on le réduirait en poudre fine sous des meules, puis on le gril-