Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 71]

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dut chambres de sulfureux et le conduire dans des parfaiteplomb. Le cuivre ainsi obtenu serait ment pur et n'aurait pas besoin de passer au rafDE SAINTE-MARIEL AUX- MINES.

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SU* LE CUIVRE CRIS::

pas encore aussi forte par ce procédé que par le

procédé de la liquation; car on a vu qu'il faudrait liquater au moins deux fois: il en résulterait donc que l'on perdrait au moins 50k. de plomb pour traiter look. de minerai fondu : or, 50k. de plomb valent actuellement au moins 3o à 35 fr. Si l'on voulait extraire le cuivre métallique du sulfate, je ne crois pas que l'on dût suivre la mé-

thode ancienne, qui consiste à précipiter par la ferraille, à fondre ensuite avec des scories, etc.; il vaudrait beaucoup mieux sans doute employer le moyen que j'ai proposé pour réduire le sulfate de plomb. (Annales des mines, t. VIII, p. 173.) Ce moyen est fondé sur la propriété qu'ont le sulfure et le sulfate de plomb, ou le sulfure et l'oxide, de se décomposer mutuellement : or, je me suis assuré que le sulfure de cuivre se comporte de la meule manière avec le sulfate et avec l'oxide de cuivre. On peut opérer de deux manières : i°. en chauffant le sulfate de cuivre, desséché et bien broyé, avec une quantité de charbon suffisante seulement pour réduire l'oxide et pour -changer l'acide sulfurique. en acide sulfu-

reux: j'ai trouvé, par expériences, que cette

quantité doit être en petit de o, ro à o,iu ; mais comme le sulfate .de cuivre éprouve assez facilement une décomposition partielle par la chaleUr, il se pourrait qu'il fallût employer une quan-

tité moindre de charbon en grand ; u°. réduire iirie,partie de sulfate de cuivre en sulfure à l'aide d'Un exçès de charbon, ou en le fondant au fourneau à manche, et chauffer le sulfure qui en-pro-

viendrait avec une autre partie de sulfite; si la réaction de ces deux substances se faisait dans des tuyauxde serre, on pourrait recueillir l'acide

finage.

Les matières antimoniales insolubles dans l'acule sulfurique contiendraient environ ï pour 100 d'argent. Voici comment on pourrait les traiter on les mêlerait avec une fois et demie leur poids de litharges impures et delithargeS argentifères provenant du traitement de la galène (4o pour 100 de -poids du minerai fondu, 0,5o pour loci du poids du minerai -cru), et l'on fondrait le mélange au fourneau à manche, avec. des scories vitreuses; l'oxide de fer et les substances pierreuses se dissoudraient dans ces scories,et l'on obtiendrait Un alliage de plomb et d'antimoine, dans lequel se trouverait tout l'argent. En scorifiant cet alliage dans un fourneau de coupelle, unit l'antimoine s'oxiderait promptement avec une certaine quantité de plomb, et lorsque celui-ci serait completement purifié, on achèverait de le.coupeller dans un autre fourneau. Enfin, on revivifierait les scories abstrichs et litharges très-antinioniales au four à réverbère ou au fourneau écossais, et elles produiraient du plomb très-riche en antimoine, que l'on vendrait plus cher que le plomb pur anx fabricans de caractères d'imprimerie. Comme l'antimoine désulfure la galène, il serait possible que l'on hâtât l'affinage du plomb en plongeant dans le bain une certaine quantité de cette substance; mais alors il faudrait griller les abstrichs, etc. _avant de les revivifier.

En résumé, pour traiter, par le dernier procédé que je viens de décrire, 100k de cuivre gris de Sainte-Marie non fondu; on n'emploierait que -50k. d'acide sulfurique anhydre, ou 871. d'acide