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A PISTON. SUR LES MACHINES SOUFFLANTES 196 Le tableau montre que la quantité d'eau dépensée est sensiblement proportionnelle à 4 et non aux valeurs de q ou, à très-peu-près, aux valeurs de,Av ou de lel, ainsi que cela devrait être d'après la théorie. La cause de la diffédes rence rue paraît être dans la formule exprimant l'effet de l'eau 5 à-la-fois par le poids et par le choc roues mues il serait à désirer que l'exactitude de cette formule fût vé-
rifiée par des expériences faites en grand.
n. Aciérie de Toulouse. Cette machine, située dans la même usine que la précédente, est presque neuve et va fort bien ; il y a très-peu de pertes d'air, et si l'effet est si foible par rapport à la force employée, cela provient et de ce qu'on a ici une simple roue à palettes et d'un gaspillage d'eau. Noue avons encore ici un grand développement de tuyaux (i i4 mèt. ), et nous nous en sommes servis pour constater l'effet des résistances ; il a été plus sensible que dans l'autre machine, et nous avons eu jusqu'à 3 millimètres de différence entre les hauteurs des manomètres au réservoir et aux buses. Cette plus grande différence provient en partie de ce que l'air se mouvait dans les tuyaux avec une plus grande vitesse. 3. Martinet _Bose. Cette usine, située dans un faubourg de Toulouse , fait partie de l'aciérie établie dans cette ville : la soufflerie y est construite d'après les mêmes principes. Les observa-
tions que je rapporte ont été faites par MM. Tardy et Thiebaud , qui les ont publiées à la fin de leur beau tra-
vail sur les trompes. Depuis , cette machine sert à un plus grand nombre de feux.
4. Aciérie de Pamiers. C'est encore MM. Tardy et Thiebaud qui ont fait les observations à cette usine. Depuis encore , le nombre de feux a été doublé , et la machine produit un effet à-peuprès-double. Si cet effet est d'ailleurs si petit par rapport à la force, c'est qu'on n'a qu'une roue à palettes, qui prend l'eau entièrement par-dessous.
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5. Grèzes.
Cette machine, à-peu-près neuve à l'époque de mes observations, en 1821, fonctionnait bien. Elle aurait produit un plus grand effet si l'on eût donné à la roue, qui n'a que 0.,93 de diamètre, oni,5o de plus, et c'était facile. Dans cette machine, comme dans les cinq suivantes l'eau est donnée à la roue par un bec de canne. Moulinet.
Sur une chute de 3..,90, la roue n'a pas 2 mètres : de là vient le peu d'effet comparativement à la force ; beaucoup d'eau sort par jaillissement des augets dès qu'elle y entre. Les pistons étaient, lors de l'expérience, levés par des crémaillères, et le souffle était uniforme; suais ce mécanisme étant peu solide , on lui a substitué de grosses cames. CIIZOTII.
Cette usine, nouvellement établie, présente une forge catalane, la seule qui, à ma connaissance, soit activée semble peu par une machine à piston, machine qui melorsqu'elle en convenable à ce genre de feu, sur-tout sert d'autres qui exigent un vent continu, vu les variations qu'il faut faire subir à la force du vent dans le travail à la catalane. On manie avec une extrême facilité une trompe; il n'en est pas de même d'une machine à piston : la roue doit avoir une certaine vitesse, au-dessous de laquelle on ne peut convenablement descendre, si l'on veut obtenir un bon effet. D'ailleurs , malgré le préjugé contraire, les trompes donnent un vent plus fort que les pistons , puisque celles de l'Ariège, en finissant le masset, élèvent le manomètre à oin,o67 ( 3o lig. ) : aucune des machines à piston que j'aie observées ne travaille avec une pareille force, et celle du Cuzorn, qui est une des bonnes, ne porte pas même habituellement cet instrument à cg.,o45 ( no lig. ). De là vient, en partie, la moindre quantité de fer qu'on fait à Cuzorn , dans un même temps, comparativement aux forges de l'Ariège.