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284 Essai du mi_
MÉTALLURGIE
Un autre essai non moins intéressant a été
nerai de fer tenté ; son objet était de remplacer le fer ajouté pour rem- dans les fourneaux pour décomposer le sulfure placer la gre- de plomb par un minerai de fer très-facile à Tenaille de fonte.
nevivifiea-
du ire. On n'a point obtenu de succès par ce procédé, et l'on s'est convaincu que la quantité de fer métallique nécessaire à la décomposition du sulfure ne pouvait être séparée du minerai sans qu'il en résultât une perte considérable relativement au plomb que l'on pouvait espérer d'obtenir par d'autres moyens.
Le procédé que l'on suit à Friedrickshutte
tin d 1i_ pour revivifier les litharges est assez particulier, iharges avec et sur-tout si avantageux, avantageux qu'il mérite d'être (t). La houille- connu dans le plus grand La litharge qui provient de l'affinage du plomb d'ceuvre est triée à la main et séparée en deux sortes : la litharge marchande, que l'on vend
sous cette forme, et la litharge qui doit être
revivifiée pour donner le plomb marchand. Ou trouve de l'avantage à ne pas passer au fourneau celle qui est en poussière , mais seulement la litharge en morceaux ; on en obtient d'un demi à trois quarts pour cent de plus en plomb, peutêtre par la raison que le vent des soufflets occasionne toujours un peu de perte sur les matières pulvérulentes. La fonte des litharges s'opère dans un four-. neau à manche qui a '5 pieds de hauteur, I (i) L'indication qui se trouve dans le Journal des mines, tome 17 , n'a pas paru devoir dispenser de faire connaître
la description de l'opération telle qu'elle est donnée par M. Karsten.
'DU PLOMB.
pied de largeur et 3 pieds de profondeur ; on y emploie la houille dans son état naturel et non carbonisée c'est sur-tout à la rapidité du tra:
vail qu'il faut attribuer l'avantage de ce procédé. On n'ajoute aucune matière à la litharge , si ce n'est de temps en temps, et sur-tout au commen-
ment ; pour mettre le fourneau en train , on
charge2 basches de scories de la fonte en plomb.
Le tondage est conduit avec une tuyère claire ( brillante ) et la flamme sortant constamment par le gueulard : la charge de houille est faite en avant, et elle descend contre la paroi antérieure; la litharge est chargée autant que possible en arrière. Le fondeur doit donner une grande attention à la tuyère et l'enduire d'argile de temps en temps ; les crasses ou scories sont enlevées de dessus le bassin lorsqu'elles sont suffisamment refroidies , et l'on en rejette une partie dans le fourneau lorsqu'on le juge utile. ïoo quintaux de litharge sont fondus dans un espace de temps de huit heures au plus, et la quantité de houille consommée est de 4o à 42 pi. cub. on obtient immédiatement 88,.5 etj usqu'à 90 pour
loo de plomb , et de 13 à 16 centièmes de scories ou crasses; ces dernières sont refondues au demi-haut-fourneau, à l'aide du coke et avec addition de ro à 12 pour cent de scories de forge, 2 centièmes de fer et 5 de pierre calcaire; 1 oo quintaux de ces crasses de litharge sont fondus en 26 ou 28 heures de temps ; on consomme de 5 à 8o pieds cubes de coke, et le produit est de 20 à 21 quintaux de plomb (1;. (1) Dans une note du même recueil ( tom. 6, p. 109) ,