Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
298
MFTALLURG1E DU PLOMB.
L'examen de ce tableau fait connaître les avantages de chacun des procédés; cependant on peut objecter que les résultats obtenus au fourneau à réverbère auraient pu être différens et plus favorables à ce dernier, s'il n'était pas demeuré au-
tant de plomb dans les résidus ; ce qui a tenu sans doute au défaut d'expérience des ouvriers. suit de là que ces résultats ne suffisent pas pour établir d'une manière rigoureuse la supériorité d'un procédé sur l'autre; mais on y verra les rapports des consommations de combustible
et des frais de fonte, quoique la quantité de
FONTE DANS LES TIATTS.FOURNEA.UX.
299
dans le même temps et pour ces -derniers. Une dépense très-notable du procédé de Friedrichshutte résulte de l'emploi du fer. SUR la préparation que ton
fait subir 4
la fonte, dans les hauts-fourneaux de
l'Eiffel. ( Extrait des Archives métallurgiques de M. Karstell , tom. 7, pag. 9 et 3o. )
combustible employée eût --été moindre sans doute si le fourneau à réverbère eût été maintenu continuellement en feu. En prenant une moyenne, on reconnaît que pour too quintaux
teur divisionnaire des mines de France , a fait connaître le procédé remarquable, suivi dans
comparativement au traitement par le fer et à
l'Eiffel, pour faire éprouver à la fonte encore renfermée dans le creuset du haut-fourneau qui l'a produite un commencement d'affinage et la dis-. poser à se convertir en fer forgé, nous dispense
de schlich les frais de fonte sont plus élevés d'un cinquième dans le procédé suisse, et que le produit en plomb est moindre d'un quintal trois quarts
l'aide du coke. Les fourneaux à réverbère de petite dimension sont désavantageux sous le rapport des frais de main-d'oeuvre et de combustible consommé, et l'on peut croire d'après les résultats obtenus à Pezey et au Bley1;erg en Carinthie, qu'il convient d'employer des fourneaux plus grands que celui
essayé. Enfin, si l'on compare le temps nécessaire pour fondre une même quantité de schlich dans des fourneaux de diverses grandeurs , voit que loci liv. de Berlin exigent 3 heures deux tiers par le procédé suisse, 3 heures un quart dans les fourneaux du Bleyberg, et ,dans celui de Pezey seulement une demi-heure; mais il y a une plus grande consommation de combustible
La-notice par laquelle M. de Bonnard, inspec-
de reproduire ici la description qu'en (tonne,
dans le journal allemand , M. Fulda, conseiller des mines de Prusse : il nous suffira de rappeler que les minerais fondus dans des fourneaux de 5m,90 ( 19 pieds ) de hauteur sont en général ocreux et argileux, provenant de terrains calcaires, et si faciles à traiter, qu'ils ne subissent point de grillage préliminaire, et n'exigent aucune espèce de fondant ; on se contente de les mêler entre eux, et souvent on ajoute une certaine proportion d'un minerai sablonneux , réfractaire , dans la vue de diminuer la fusibilité du mélange des autres. La marche des hautsfourneaux est remarquable par la facilité et l'uniformité de l'opération. La fonte obtenue est