Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 202]

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394 Porphyrebrèche.

SUR LA GÉOLOGIE

Les gîtes de fer oligiste et les roches qui les

renferment sont recouverts par une sorte de

porphyre-brèche ( triimmer - poiphyr), qui est un agglomérat de fragmens plus ou moins gros de schiste argileux et de porphyre réunis par un ciment feldspathique.

Forma Lion

du grès rouge.

Les différentes roches de transition de Saulnot sont pénétrées d'une multitude de fissures, qui, se croisant dans différens sens, empêchent d'en distinguer la stratification. Sur la formation de transition repose immé-

diatement une roche arénacée composée de_

grains de quarz hyalin blanc plus ou moins arrondis et quelquefois cristallins, qui sont réunis par un ciment argilo-siliceux imprégné d'oxide de fer. Les grains de quarz sont tantôt gros, alors

la roche passe au poudingue, et tantôt très-

petits, alors la roche prend la texture schisteuse: dans ce dernier cas, elle renferme toujours, particulièrement entre ses feuillets, des paillettes de mica argentin. Dans quelques variétés, les grains

de quarz sont tellement rapprochés qu'on .ne peut découvrir aucune apparence de ciment, et que la roche paraît être le résultat d'une cristallisation confuse. La couleur la plus ordinaire de ce grès est la rougeâtre ; elle devient grisâtre ou jaunâtre quand l'oxide de fer manque dans le. ciment, ou est peu abondant ; ses bancs ont de o à 8o centimètres d'épaisseur, et inclinent régulièrement au sud-est , sous un angle de to -à

DES ENVIRONS DE SAULNOT.

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Haute-Saône, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, et se prolonge jusque dans le pays de Saarbruck. Ce grès, en quelques points de ces trois départemens (Ronchamp, Cham pagney, , Rouge-Goutte, Saint-Hippolyte , le Hury, Erlenbach), recouvre

des lambeaux de terrain houiller, avec lequel il est lié non-seulement par une stratification concordante, mais encore par des passages évidens. En superposition immédiate et concordante, Formation repose sur le grès rouge un grès que je rapporte du gris1), au grès bigarré, à cause de sa composition et de ga"é' son alternance avec des couches d'argile. Ce grès, en plusieurs points des départemens de la HauteSaône et des Vosges, est séparé du grès rouge par un grès particulier, que M. Voltz a désigné sous le nom de grès vosgien, lequel est caractérisé par une grande dureté, par le peu d'abondance de son ciment, et sur-tout par la présence de gros morceaux arrondis de quarzite , qui en forment souvent un grès-poudingue (1). Le grès bigarré des environs de Saulnot est une agglomération de petits grains quarzeux réunis par un ciment argilo-siliceux ou marneux, dont les couleurs passent, par nuances variées du jaune au gris et au rouge, et sont distribuées soit par bandes parallèles et diversement colorées,

soit par zônes bigarrées, soit encore par taches

1.2 degrés.

plus ou moins foncées ;quelques variétés contiennent des paillettes de mica argentin qui leur donnent une structure schisteuse. Ce grès a quelquefois l'apparence du grès rouge, mais il en diffère

ment à la grande formation dù grès rouge, qui forme une bande .presque continue sur le revers

sensibles au grès rouge et au grès bigarré , pourrait être considéré, en quelque sorte , ' comme l'équivalent du

Le grès dont il s'agit se rattache évidem-

oriental, des Vosges, dans les départemens de. la

(1) Le grès vosgien , qui se lie à-la-fois par des passages

zechstein.