Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
suit LA GioLocir Les bancs des deux variétés de calcaire à gryphées alternenravec des couches de marne bleuâ4o8
tre, schisteuse et très-coquillière ; ils ont de 8 à 32 centimètres de puissance, et les couches marneuses qui leur sont subordonnées ont de 4 à 16 centimètres d'épaisseur. Leur ensemble incline
régulièrement au sud-est, sous un angle de 8 degrés. Les pétrifications que j'ai observées dans cette
formation se rapportent à l'espèce gzyphée arquée et aux genres plagiostôme , ammonite , bé-
Formation
des schistes
lemnite, térébratule, turbo, peigne, nautile, 'mitre, tri gonie , cythérée , modiole , donace , entro que et petztacrinite. Sur la formation du calcaire à gryphées repose,
gisement immédiat et concordant, un dépôt
marrw-bit"très-puissant de marnes schisteuses. Ces marnes mineux.
sont grisâtres ou noirâtres; les variétés noires sont souvent tellement tenaces qu'on peut les sous-diviser, comme l'ardoise, en feuillets extrêmement minces ; les variétés grises ont une con-
texture moins schisteuse et deviennent parfois tout-à-fait terreuses. On y trouve beaucoup de nodules de pyrite de fer et des veines de bitume endurci qui se croisent sur leurs feuillets. Elles alternent avec des bancs d'un calcaire fétide, de couleur jaunâtre, grisâtre ou- noirâtre, dont la
DES ENVIRONS DE SA.ULNOT.
409
tube pyriteux qui semble en former l'axe. Ces espèces de solides de révolution ont queleefois jusqu'à 5o centimètres de hauteur et leur tube n'a que quelques millimètres de diamètre. M. Charbaut a observé des masses tout-à-fait semblables dans les marnes inférieures au calcaire oolithique de Lons-le-Saulnier C'est évidemment au bitume que les marnes schisteuses et le calcaire qu'elles renferment doi-
vent leur couleur noire. Le schiste en est quelquefois tellement imprégné, que, mis au feu , il brûle; ce qui l'a fait prendre, en plusieurs localités, pour un schiste houiller ; le calcaire, lorsqu'il est exposé à l'air, devient grisâtre ou jaunâtre, et le départ du bitume s'opère successive-vement de la surface au centre, de manière qu'en cassant un des rognons ou une des plaques de ce
calcaire, on reconnaît que les couches voisines de la surface sont devenues grisâtres ou jaunâtres , tandis que l'intérieur est encore parfaitement noir. Ii existe, à Conflans , dans la partie supérieure des marnes schisteuses, une couche de fer oxidé hydraté oolithique, qui est exploitée pour le four-
cassure est très-conchoïde et la pâte parsemée de lamelles spathiques très-brillantes. On y remarque aussi des rognons et des masses lenticulaires de calcaire noir, quise trouvent irrégulièrement disséminées dans des plans parallèles à la strati-
neau de Varigny. Cette couche, dont l'épaisseur est d'environ un mètre, est remarquable par le grand nombre de pétrifications qu'elle renferme. Les nombreux fossiles que recèle la forrnation des schistes marno-bitumineux se rapportent aux genres bélemnite , ammonite , nautile, peigne, turritelle, pétoncle, arche, cardite, turbo, cythé-: rée , gryphée ( giyphea dilatata ), donace , mactre
calcaire marneux dont les formes sont:variables mais toujours symétriques, par rapport à .un petit
(I) Mémoire sur la. Géologie des environs de Lons-leSaulnier, Annales des Mines :de 1819, pag. 584.
fication. Elles renferment enfin des masses de