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SUR LA LiouKriox.
SUR LA LIQUATION.
Toutes les bases y sont à-peu-près à l'état de bisilicate.
Dans les fours à réverbère, on fond d'abord une quantité de cuivre proportionnée à leur gran-
deur ; puis on ajoute la quantité de plomb nécessaire pour former l'alliage ce métal entre immédiatement en fusion ; 'néanmoins il faut chauffer fortement l'alliage pendant quelque temps , afin qu'étant amené a un état très-liquide , on puisse le rendre homogène en l'agitant dans tous les sens. Une même opération produit 6 à 10 pains de liquation, et même plus, selon les dimensions du fourneau. On coule les pains en forme de disques circu
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!aires , de 24 à26 pouces de diamètre et de 5 à pouces d'épaisseur: ils pèsent 3 à 5 quin-
taux. Ces dimensions sont celles qui sont les plus favorables pour séparer le plomb en entraî-
nant le moins possible de cuivre. Il est nécessaire de refroidir promptement l'alliage eu l'arrosant avec de l'eau , sans quoi il perdrait son homogénéité, et la partie supérieure des niasses contiendrait plus de cuivre çt moins de plomb que la partie inférieure. La proportion de plomb que l'on doit ajouter au cuivre est une chose très-essentielle, car on con-
çoit que moins on en emploie et moins il y a de déchet; mais qu'en même temps plus il reste d'argent dans le cuivre, une longue expérience a appris qu'il faut que les pains contiennent 3o à 32 livres de plomb par once d'argent (500 fois autant de plomb que d'argent), et, au plus, IO à Ir de plomb pour 5 de cuivre ( il est remarquable que
.report soit à-peu-près celui des nombres
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équivalenS des deux métaux ).Ii suit de là que quand le cuivre contient plus de 9 onces d'argent, on ne peut pas en séparer la totalité de ce métal par une seule liquation. Lorsque au contraire le cuivre est très-pauvre , on le rafraîchit avec du plomb qui contient déjà de l'argent. La liquation exige de très-grands soins de la Liquation. part de l'ouvrier'; elle doit être conduite de manière à éviter le contact de l'air, à répartir bien également la chaleur, et à ne pas chauffer assez pour faire entrei, les pains en fusion : c'est pourquoi toustous les essais que l'on a faits pour l'effec-
tuer dans des tors à réverbère ont été sans succès. Dans cette opération , l'alliage primitif se partage en deux nouveaux alliages : l'un, avec excès de plomb, fusible à la température du fourneau, et l'autre, avec excès de cuivre , qui ne se fond pas. Ce partage n'a lieu qu'à une certaine température, au-dessus de laquelle l'alliage primitif se régénère : d'où on doit conclure que l'on a tort de chauffer fortement les pains vers
la fin de la liquation pour en séparer les der-
nières portions de plomb argentifère, et qu'il serait préférable de prolonger l'opération à une température moindre. L'alliage qui s'écoule pendant la liquation (everke) a la même composition depuis le commencement jusqu'à la fin.: sept échantillons , pris à des époques différentes , m'ont donné les résultats su ivans à l'analyse : 3
4
5
G
7
.),978.,979o>973-1),976.,972),578.,973
Cuivre... 0,022-.0,021-0,027.-0,024---0,028-..,022,-0,027
ils contenaient tous de 5,25 à 5,4o onces d'argent par Io° livres ( 0,003276 à 0,00337o ). J'ai trouvé l'alliage infusible à la chaleur de la liquation, composé comme il suit, dans cinq ope,