Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
10
ceJC-Ïbâii rence aux couches les plus anciennes chi Calcaire
de transition, dans lesquelles on ne rencontre point de térébratules, et ourle vofque très-peu d'autres coquilles bivalves. Le schiste argileux ( thonSchiefer des géolo gues allemands) est onctueux au toucher, parjsemé -de petites paillettes de mica , donnant au contact de l'haleine l'odeur fortement argileuse : sa couleur ordinaire est d'un gris bleuâtre plus ou moins foncé ; mais elle varie, et passé souvent au jaune ou au vert : sa cassure en grand est schisteuse ; en petit, elle est. inégale et ter-
.2°. Schiste
argileux.
reuse. Ce schiste argileux est évidemment, comme
le calcaire avec lequel il alterne, de transition on y rencontre parfois quelques corps organisés fossiles analogues à ceux du calcaire, comme des encrinites, des térébratules et autres bivalves dont je viens de parler. Allure généLa direction générale des couches de la forraie dc cette mation ( sud ) de calcaire fétide et schiste argiformation. leux , observée sur plusieurs points assez éloignés, est par-tout de l'est-nord-est à l'ouest-sudouest , c'est-à-dire sur une ligne qui va de l'est à l'ouest, en 'prenant son point de départ remonté de 8 à ro 'degrés vers le nord : la différence 'qui se remarque quelquefois n'est jamais que 'd'un très-petit nombre de degrés. L'inclinaison de tout le système est beaucoup plus variable : d'ordinaire, elle est. assez forte relativement à l'horizon, et se rapproche plus ou moins de la ver-: ticale ; mais sur plusieurs points elle diminue progressivement et finit par être nulle, en sorte que les couches deviennent horizontales, après quoi elles reprennent une inclinaison en sens contraire. Ainsi cette inclinaison a lieu tantôt
DU Mh)ARTEMENT DU NORD.
rr
vers le midi et tantôt vers le nord ; cependant elle se soutient toujours long - temps dans le même sens , et les variations ne se manifestent d'ordinaire qu'a de très-grandes distances les unes des autres. On connaît déjà les limites de cette formation Indication pour toute la partie du sol du département où de ses n'Ili"
elle se montre à découvert : au-delà de ces li- tesle , vers le nord , elle s'enfonce sous le ter- lnetrin ses rai secondaire , et vient se terminer à la rut- condaire. contre du terrain houillier par une ligne parallèle à sa direction générale, qui prend au-dessus
de Montignies en Belgique, et passe de là par Estreux , Saint-Léger et Arleux. Montignies est un des points où le calcaire fétide se montre encore tout près de la surface du sol ; on voit à peu
de distance une carrière où il est en exploitation. A Estreux, ce n'est que par tradition que l'on y connaît son 'existence ; on y a, dit-on creusé anciennement un puits qui est venu tomber sur 'Weide ses couches. Quant à la position de Saint-Léger, elle est déterminée par les résultats positifs d'un sondage exécuté en 1.819 par les ouvriers de la compagnie d'.Anzin, au bas de
la montagne du Paradis et près le chemin du Vignoble à Saint-Léger : on a bien voulu me confier les produits de ce sondage pour en faire l'examen. Après avoir traversé 3n",8 de terrain secondaire, on S'est ensuite enfoncé de 8r.11;95 dans le calcaire gris compacte ; on en a obtenu des fragmens assez gros présentant des veules de calcaire blanc cristallin, et la Sonde a même' ramené des 'débris de plusieurs petites cociniTleS fossiles assez bien caractérisées, parmi lesquelles j'ai pu reconnaître une ammonite ayant conservé