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G.e'OGNOSIE
de la même formation ; je terminerai ce qui la concerne en faisant connaître avec détails la nature et le gisement de ces minerais. D'après ce qui précède, on voit que laTorma-
DU Dà'ART-E-MENT DU NORD.
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d'autres carrières que j'ai visitées, et pour lesquelles je vais indiquer la nature et la qualité
denombreu- tion de calcaire fétide et schiste argileux se mon-
des marbres qu'elles fournissent. I°. Carrière de Cerfontaine , près Maubeuge. On y trouve un très-beau Sainte-Anne gris, noir
ses carrières tre à découvert sur presque toute la superficie .de marbres de l'arrondissement d'Avesnes. De tout temps, le "clansrarrondissement calcaire fétide, connu sous le nom de pierre bleue, d'Avesnes. a été exploité comme pierre de taille. La dureté qu'il acquiert dans quelques bancs le rend sus-
coquillière. Une couche voisine l'est au contraire beaucoup, et renferme une multitude de madrépores tubulaires, souvent à plusieurs branches l'intérieur du madrépore est d'ordinaire entière-
Existence
ceptible de recevoir alors un très-beau poli, et de donner un marbre dont l'aspect varie selon que la couleur est plus ou moins foncée, ou suivant la manière dont le fond est accidenté par la
- présence des filets et veines de chaux carbonatée laminaire, ou bien par celle des débris de
corps organisés fossiles. On a ainsi, dans cet arrondissement , de nombreuses variétés de marbres , qui, en général, sont les mêmes que ceux tant recherchés de la Belgique ; leur qualité ne peut être inférieure, puisque c'est absolument le même terrain qui les renferme dans l'un et l'autre
pays. Leur exploitation a pris sur-tout depuis 1818 beaucoup d'extension ; on a ouvert de tous côtés de nouvelles carrières, on a repris les anciennes, et plus de quinze scieries sont maintenant en activité sur les différens cours d'eau. Déjà le rapport fait, en 1822, à la Société d'En-
couragement pour l'industrie nationale , ,par M. le vicomte Héricart de Thury, conseiller d'Etat,
directeur des travaux de Paris, a fait connaître plusieurs espèces de marbres qui venaient d'être découvertes dans les cantons de Bavay et de Maubeuge. Les détails qui suivent sont relatifs à
et blanc; la couche qui le donne est très-peu
ment formé de calcaire grenu d'une couleur
grise, moins foncée que celle du fond ; souvent
aussi la chaux carbonatée blanche laminaire
compose l'intérieur de chaque petit tube, tandis que les intervalles qui les séparent sont remplis du même calcaire foncé qui empâte les madrépores ; ce qui donne alors un très-joli marbre. On trouve dans cette dernière couche, outre les madrépores, des encrinites et quelques coquilles bivalves, comme térébratules et spirifers. Dans les veines de chaux carbonatée lamelleuse qui traversent le calcaire compacte, j'ai rencontré la forme primitive striée parallèlement à la grande diagonale horizontale de ses plans rhombes ; on sait que ces stries assez rares indiquent des clivages parallèles aux faces des rhomboïdes inverse ou équiaxe. J'y ai recueilli
en outre la chaux carbonatée bibinaire de M. Haüy. no. Carrières de 17 errière-la-Petite. Deux carrières de cette commune donnent un beau marbre lumachelle noir, analogue au granitin des Écaussines de Mons ; mais il a le fond beaucoup plus noir, et est parsemé, comme lui, d'une in-
finité de petites taches blanches ou grisâtres, Tome 21711, 4e. avr.
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