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GIIOGNOSIE
DIT DÉPARTEMENT DIT NORD.
se poursuit depuis trois ans avec beaucoup d'activité. Le seul défaut des bancs de glageon est de contenir souvent des terrasses ou veines terreuses qui ne peuvent recevoir le poli ; ces terrasses, constamment perpendiculaires au plan des couches, ne permettent ainsi d'obtenir dans leur sens que des blocs- de 2 à 3 mètres de longueur; mais en même temps cette circonstance facilite l'exploitation. Indication
de ces madrépores sont des tubulaires à plu-
sieurs branches ; quelques-uns, des millépores - rayonnés du centre à la circonférence; (l'autres, des madrépores coralloides : on trouve aussi beaucoup de caryo-phylloides ou champignons de mer ( fungus lapideus coralloïdes, de Columna ) ; :ils sont quelquefois isolés, mais le phis sou-
vent groupés sur leur longueur, et ils forment ainsi des massés toutes criblées de trous pro-
Parmi les couches dont je viens de parler, sur-tout est très-coquillière ; c'est celle
des divers l'une fossiles qui se rencontrent dans le
comprise entre le banc moyen et le gros banc. Elle
est remplie de petites tes et moyennes encrinites",
calcaire fis- marquées d'un point noir au milieu, et quelquetide de gla- fois rayonnées du centre à la circonférence; quelgewl ques- unes sont de forme carrée. Cette même couche contient en outre des térébratules unies et assez plates, presque toujours très-petites, des
spirifers et .des productus; ces deux derniers
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genres de fossiles y sont répandus-très-abondam-
ment; "et c'est sur ce point que j'ai trouvé les
mieux caractérisés; ils ont généralement de 2 à 4 centimètres de largeur, mais on en trouve parfois aussi d'excessivement petits. Leur intérieur est rempli tant& par le calcaire lamelleux blanchâtre, tantôt par celui grenu de couleur foncée. Les deux couches entre lesquelles celle dont je viens de parler se trouve comprise, m'ont parti ne présenter aucune trace d'encrinites : on y rencontre les mêmes fossiles bivalves, mais disséminés et en petit nombre. Ces couches renferment sur-tout une grande quantité de madrépores très-variés, dont la teinte, souvent plus noire que celle du fond fond, contribue beaucoup à l'agrément des marbres Glageon : la plupart-
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fonds qui sont rayonnés du centre à la circonférence extérieure ; l'intérieur de ces madrépores èst toujours rempli par un calcaire grenu, d'ordinaire très-foncé. Outre tous ces fossiles-, j'ai rencontré au milieu des déblais d'une carrière, sur la même commune de Glageon , un fragment de coquille bi-
valve qui paraît appartenir à une gryphite de l'espèce appelée epheea latissima. C'est le seul
indice que je connaisse de l'existence de ce fossile dans le calcaire fétide du département du Nord; encore est-il peu caractérisé, et il pourrait bien se faire qu'il appartînt réelle-ment à un spirifer : cependant il paraît en différer sous plusieurs rapports. Le fer sulfuré , que j'ai déjà indiqué dans Substances
d'autres lieux, se rencontre également à Gla-
acciden-
telles trou geon , dans différentes couches de calcaire fétide , . vées au mi-
sur-tout 'dans celle qui donne le marbre noir ; u lieu au cals'y trouve disséminé en petits cristaux cubiques, daà, fétide dont quelques-uns ont jusqu'à 3 et 4 millimètres 10. fer sulfude côté.
ré.
C'est aussi dans les carrières de Glageon que 2°. chaut j'ai reconnu l'existence accidentelle de la chaux carbonatée 'carbonatée ferrifère et de la chaux fluatée dans frifèr: la formation de calcaire fétide. Ces deux SU b chaux