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MaAINTGE DE r,Lomil
ET DE PYRITE.
lange intime de plomb sulfuré, de pyrite de fer et d'autres pyrites, on ne lui fait subir- aucune "préparation mécanique, et on le grille immédiatement pour en séparer les gangues par la fu-
d'une préparation facile, on devait peu s'inquié-
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sion.
A Védrin, le minerai de plomb a deux sortes de gangues : l'une est de l'ocre plus ou. rnoins mêlée d'argile, et l'autre de la pyrite de fer. Dans toutes les cieux, le plomb sulfuré est à grandes facettes; il est facile de le dégager. de la gangue ocreuse par de simples débourbages , criblages et lavages ; mais la gangue pyriteuse est si dure
et si pesante, qu'on ne peut espérer de séparer lé plomb sulfuré du mélange par la différence
des pesanteurs spécifiques des deux substances.
Anciennement, ce dernier minerai, après
qu'on en avait trié les parties riches en plomb sulfuré , était rejeté, ou bien l'on s'en servait pour remplir les fosses et les souterrrains de la
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ter de l'autre ; mais aujourd'hui que la mine
ne fournit plus, pour ainsi dire, que du minerai à gangue pyriteuse , il devenait indispensable de chercher un moyen expéditif de le rendre propre à la fonte.
On sait qu'en Angleterre, pour préparer les minerais d'étain ( étain oxidé ) contenant des pyrites de fer et autres pyrites, après en avoir séparé les gangues légères par le débourbage, le
bocardage et le lavage, on les grille dans des fourneaux à réverbère et on les lave de nouveau. Ce procédé est fondé sur ce que l'oxide
d'étain n'est pas altéré dans sa nature ni dans sa pesanteur spécifique par le grillage ; tandis que les sulfures , en se décomposant et se transformant en oxides et en sulfates, diminuent beaucoup de pesanteur spécifique.
Le plomb sulfuré pur et à grandes facettes,
mine. Cependant, comme l'on avait observé qu'au bout d'un grand nombre d'années l'air et l'humi-
comme celui de Védrm, étant très-difficile à décomposer par le grillage, qui ne le pénètre même
que le sulfure de plonib n'avait pas souffert d'altération , on reprenait quelquefois ces matières, et on en retirait par le ,triage et le lavage un
parer les pyrites du minerai d'étain pourrait être appliquée aux mélanges de plomb sulfuré et de pyrite. La première idée qui est venue était de gril-
dité avaient suffisamment agi sur lui pour décomposer la pyrite et la transformer en partie en sulfate de fer et en oxide de fer sulfaté, tandis
plomb sulfuré plus ou moins mêlé de la substance pyriteuse en partie décomposée, que l'on pouvait faire passer à la fonte , par petiles quantités, avec le minerai à gangue ocreuse.
n'était pas alors très-important pour l'établissement de Védrin de faire usage du minerai pyriteux : le minerai à gangue ocreuse étant en assez grande proportion pour l'alimenter, et_
entièrement qu'à la longue , et qu'autant qu'il a été réduit préalablement en poudre très-fine, on a pensé que la méthode employée pour sé-
ler au fourneau à réverbère; mais une grande partie des minerais pyriteux de Védrin s'obtenant en gros et moyens morceaux , on n'aurait pu leur faire subir cette opération qu'après les avoir bocardés à sec , ce qui eût demandé un travail de plus qu'en grillant les morceaux directement. D'ailleurs le grillage au réverbère