Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 32]

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. DU EE1t.

le fer ductile ou affiné puisse se fondre devant la tuyère , il ne reste pas à l'état liquide dans les parties inférieures du creuset , et il s'y réunit en -masses concrétionnées qu'on ne peut extrairodu

2VIerti en protoxide.1/ ne peut donc y avoir de la fonte qui doive sa fusibilité à sa combinaison avec l'oxigène.

fourneau qu'en abattant le mur de la timpe.

-Dans quelques contrées, par exemple, dans le - Ilenneberg, on obtient en effet, en chargeant des minerais plus riches dans les mêmes fourneaux

qui donnent ordinairement une fonte liquide 'une masse de fer assez ductile, conglomérée 'qu'on extrait du fourneau en abattant le mur de devant (i). Ce fer, porté comme loupe sous le marteau, est divisé en pièces', que l'on ajoute à la fonte dans les feux d'affineries. Ces pièces ne sont cependant pas, à ce qu'il paraît, du fer pur, -et contiennent un peu d'oxigène, soit que le fer pur puisse entrer en combinaison avec une certaine dose d'oxide, soit que l'oxide y soit seulement à l'état de mélange. Nous.-voyens donc que le fer qui contient nu

peu d'oxigène est à l'état de conglomérat à la chaleur de nos hauts-fourneaux et non pas liquide ; fait qui se confirme également en observant .ce qui se passe dans les feuX d'affineries', où

l'on ne voit à l'état liquide que le fer carburé et .

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SUR LES DIFFÉ'RENS ETATS

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les scories. Si done quelques phénomènes, tels que ceux,

par exemple, que présente le fer doux .chauffé

fortement au contact de l'air, tendent à faire croire que le fer qui a les caractères généraux du fer pur puisse contenir une certaine close d'oxigène ; cet oxigène ne donne cependant aucune fusibilité au fer tant que le tout n'est point con(i) Dans les stitck.-of.-n.

R.

Nous avons établi plus haut que le ferpur se transforme en carbure en absorbant du carbone et que c'est ce carbure uni au ferpur qui forme la fonte liquide. Ce fait donne une nouvelle preuve del'existence du carbure de fer carbi-graphite:

et comme le fer pur est solide à la tempéra-

ture à laquelle se liquéfie la fonte., il serait impossible de se rendre compte 'de la liquidité de la fonte en la supposant formée d'un simple mélange de graphite et de fer pur. D'ailleurs rien ne prouve la formation du graphite à la haute température de nos. fourneaux ; _toutes les modifications que la fonte éprouve depuis le premier moment de sa formation jusqu'à ce qu'elle

vienne tomber sous la couche du laitier, est de prendre de plus en plus du carbone ; cette augmentation en carbone ne fait qu'augmenter la quantité de carbure sans opérer un changement subit, tel que le serait celui de la production du graphite à la plus haute température. ..Mais si nous observons ce qui se passe lors du

refroidissement de la fonte riche en carbone, qui ne contient pas d'autres substances étrangères et qui produit une fonte soit à cassure grise, soit à cassure blanche, selon que le refroidissement a lieu plus ou moins rapidement nous trouverons que c'est pendant ce refroidis-

sement que doit se former le graphite dans la fonte. Nous supposons les caractères de la fonte grise suffisamment connus, et les développemens pré-