Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 52]

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ANALYSES

DE PRODUITS MÉTALLURGIQUES.

Sels solubles....

o,385 Substances insolubles. 0,615.

minces, que l'on casse avant qu'elles soient froides. Quand le métal est en pleine fusion, on enlève les crasses qui le surnagent; il n'y en a qu'une petite quantité : elles sont pâteuses, vitreuses et

Les sels solubles ont été trouvés composés de Carbonate de potasse.. Sulfate de potasse

. .

Silice

.

.

o,63 0,37 trace.

d'un rouge de cire à cacheter clair ; elles sont

mêlées de grains de cuivre, de morceaux de char-

Point d'acide m uriatique ni d'acide phosphorique.

bon et de petits fragmens de briques. En les pilant et les tamisant,on en a séparé o,o5 à 0,06 de grenailles de cuivre : la poussière, fondue ensuite avec trois parties de flux noir, a donné un culot métallique grisâtre, ductile, pesant 0,562, et l'on a trouvé ce culot composé de :

Les substances insolubles ont donné à l'ana.,

lyse

Silice

0,343

-Prot. de fer... 0,260 Alumine.. . o,o4o

Chaux.. .

0,052 Potasse. 0,205 Laitier méla ng. o, oo

i o3

1,000.

Plomb. Cuivre

L'alcali vient sans aucun doute de la matière pierreuse , dont le fer carbonaté des houillières est toujours intimement mêlé, ainsi que des cendres du coal( : il se combine d'abord dans les laitiers; mais à mesure que ceux-ci passent devant la tuyère, il en est séparé par volatilisation et il s'échappe du fourneau en grande partie par l'ouverture de la coulée. On conçoit que cet alcali en vapeurs doit attaquer fortement les substances siliceuses qu'il touche : de là vient qu'il s'est trouvé en partie à l'état de silicate dans la matière qu'on a analysée : les.autres substances. proviennent des particules de laitier et de fbnte qui sont projetées de toutes parts au moment de la coulée, ou quand on travaille dans le creuset.

0,558 0,204

2°. Scories de l'usine de Liége. Il y a'à Liége une usine dans laquelle on raffinele cuivre de Norwège et de Sibérie Pour cela on

lui fait subir deux opérations : d'abord on le fond dans un four à réverbère, chauffé avec dulois, et en tenant toujours le bain lui-même couvert de

bois ; on le coule au bout d'un certain temps ; puis on le casse en petits morceaux ; on le mêle -,avec 12 à 15 pour Io° de fragrnens de charbon

de bois, et on le fait fondre, ainsi mélangé; dans des creusets, an fourneau à vent : après cela, on le coule en plaques et on le lamine ; il est alors d'une ductilité parfaite. Il se forme des scories au

four à réverbère et dans les creusets. Les pre

3. Scories provenant du raffinage cia cuivre. 1°. Scorie de Fromelenne ( près Givet ). Dans la fabrique de laiton de From elenne, pour diviser en petits morceaux le cuivre que l'on doit chauffer avec la calamine, on le fait fondre dans

.

un four à réverbère , et on le coule en plaques

il

I

mières sont compactes et d'un brun foncé : on en a séparé o,io de grenailles métalliques par le tamisage, et la poussière, fondue avec trois parties de flux noir, a donné un culot malléable pesant 0,26 , et que l'on a trouvé composé de Cniv.re.

opo5

Antimoine Plomb

0,070

o °Sc

o 255, y