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DES COMBUSTIBLES
coup moins de carbone, que mainte houille. L'état pulvérulent du résidu que fournit la carbonisation du premier indique suffisamment, continue l'auteur, que, dans le charbon de bois minéral,
la dose d'oxigène doit l'emporter de beaucoup sur celle d'hydrogène; enfin, l'examen du charbon de bois minéral lui paraît prouver que, dans la formation des: houilles, quelques parties des
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-fibres végétales avançaient plus rapidement que d'antres vers la carbonisation. M. Kalsten expose ensuite des 'considérations propres,à fournir les moyens de deviner, en quelque sorte, la composition et les propriétés des houilles à leur seul aspect. Voici les principales idées de l'auteur Ce n'est que dans les -houilles très-riches en carbone , que l'on remarque une certaine_ homogénéité de la masse. Toutes les bouilles à faible teneur en carbone consistent en un mélange de charbons qui sont-,les Uns riches, les autres pauvres en carbone.- Quand une masse de houille se trouve interrompue, soit par des lits alternatifs de combustible plus riche ou plus pauvre en carbone, soit par des parois de fissures, soit par des lits interposés de charbon de bois minéral, ces circonstances peuvent souvent décider de l'emploi de cette houille pour tel ou tel objet. C'est d'après cette considération importante , de la manière d'être d'une masse de houille, que les minéralogistes ont distingué différentes sortes de ce com-
bustible par des noms qu'il suffira de rappeler ici : Houille piciforme , ayant l'éclat de la poix Pechkoh/e);
MINÉRAUX.
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Houille schisteuse (Schieferkohle); compacte, ou de Kilkenny (Kennelkohle); lamelleuse (BIcetterkohle .
scapiforme (StanÉ,Tenkohle); grossière (Grobkohle). Une alternation de lits de houilles, les unesplus
riches, les autres plus pauvres en carbone, avec
,de fréquentes interpositions, soit de fissures,,
soit de cloisons, ou même une alternation souvent
répétée de lits très-minces de charbon de bois .minéral, qui divisent la masse du combustible voilà ce qui fait dire , tantôt qu'une houille est schisteuse, tantôt qu'elle est lamelleuse, tantôt qu'elle passe de la houille schisteuse à la houille lamelleuse, selon que de tels effets sont moins ou plus nombreux. Si la disposition de la substance combustible en lits plus épais parait demeurer constante à la simple vue une riche en carbone, houille qui présente alors l'é-
clat de la poix et la cassure conchoïde, on la
nomme .houille piciforme, tandis qu'une houille
pauvre en carbone et d'un aspect mat, on la nomme houille compacte de Kilkenny. Ces deux
sortes de houille, l'une riche et l'autre pauvre, lorsqu'elles sont intimement unies l'une avec l'autre, et non pas disposées en lits alternatifs, figurent dans les méthodes minéralogiques sous la dénomination de houille grossière. Si l'on veut attacher assez d'importance aux séparations de la masse du combustible pour eu faire la base d'une classification des houilles, onpeut sans doute continuer d'agir ainsi; mais alors il ne faut pas espérer que le nom donné au corps
qu'il doit désigner en présente aux yeux une.
image exacte. Une houille schisteuse peut diffé-