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ierNÉRALoGiQuE.
SUR LE SYSTi:111E 254 allait commencer une lutte dont l'issue était dou, teuse contre ce principe de l'École de 'Haüy : que' /canais deux corps différemment compOsés nepeu-
là naît la difficulté d'un premier essai pour traiter la minéralogie d'après les, principes chimiques. S'il est vrai, d'un côté, que, par exemple ndeux
grenats qui n'ont d'autre élément commun que la silice, ne peuvent pas être considérés comme de la même espèce, il ne l'est pas moins de l'autre, qu'ils peuvent différer d'une infinité de rria. fières ; et comme on ne doit pas prendre pour identique ce qui ne l'est pas, qu'on ne peut pas
' vent avoir la ine"me forme cristalline, à moins qu'elle
n'appartienne aux formes limites, la question fut
tout à coup décidée par une découverte aussi opportune qu'inattendue, celle de AL Mitscherlich, d'après laquelle des corps composés d'étémens differens, mais d'atomes en nombre égal, et combinés de la même manière, prennent la
non plus établir des -variétés sans fin, il faut
chercher entre ces deux extrêmes un juste milieu qu'il n'est pas aisé de trouver. Cependant il est
même forme cristalline. La lumière que cette découverte répandit sur la minéralogie a déjà été mise à profit par MM. Rose, Bonsdorff et
nécessaire d'adopter un moyen, sauf à rabandonner pour un meilleur, lorsque la science aura fait de nouveaux progrès. 11 est donc clair maintenant que cette définition de l'espèce minéralogique, jusqu'ici généra-
Trolle-Wachtmeister, qui ont prouvé Cele les es- -
pèces appelées pyroxène, amphibole et grenat, comprennent un grand nombre de cornposés-différens, formés d'une manière analogue: en sorte que sirespèce, d'après la définition généralement. reçue ,se compose de combinaisons semblables
lement reçue : Les 77WIneS élémeizs combinés clans
par leurs élémens et par leurs proportions, il
entre dans les trois formes cristallines précitées, un grand nombre d'espèces minéralogiques; car la plupart des pyroxènes, amphiboles et grenats, de divers endroits, diffèrent entre eux par le nombre et là proportion de leurs élémens., quoique ces, démens soient combinés de la même manière. Toutefois il n'est certainement aucun minéralogiste qui ne fût choqué de l'idée de faire une espèce particulière de chaque amphibole ou, grenat différemment composé; mais on ne peut, pas non plus considérer comme identique ce qui ne l'est pas. Que faut-il donc faire ? Je ne crois pas que nos connaissances soient encore assez avancées pour permettre de résoudre cette question d'une manière satisfaisante', et de-'
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les inclines proportions, qu'on y ajoute ou non l'addition de Haüy, avec les Mélines formes limites cristallines, ne peut plus être admise dans tous les cas où il s'agit de substitutions isomorphes , et en attendant qu'on ait trouvé un principe généralement applicable, il -faut adopter pour ces cas un point de vue particulier. D'un côté, la forme cristalline; de l'autre, la formule de composition, les signalent comme un groupe de combinaisons qui, par leur plus ou moins de conformité entre elles, imitent absolument les rapports de genre et d'espèce dans la classification des êtres vivans. Le genre est déterminé par la formule chimique et par la forme géométrique; ; l'espèce l'est par les élémens. Pour plus de clarté, reprenons l'exemple du grenat. Sa forme cristalline est généralement connue, et la formule