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EN SUÈDE.
AFFINAGE DU FER
et sur chaque portion de sole Une -égale quantité de fonte pesée avec soin ; on continua le feu pendant une heure et on laissa ensuite refroidir lentement le fourneau pendant la nuit on sortit le fer dans le jour suivant. La fonte affinée, en contact avec les hattitures, était convertie en acier; celle traitée par les scories de ]'affinage ancien donna un fer malléable, cornpacte et possédant la dureté ordinaire ; enfin, celle traitée par les scories du puddling-farnace, était changée en une masse poreuse, qui se comportait bien comme du fer malléable, mais qui avait une couleur gris sombre et une cohésion si faible, que l'on pouvait le comprimer très-facilement avec un couteau. On se proposait aussi, dans ces mêmes recherches, de reconnaître si la
fonte en s'affinant augmentait en poids par le fer réduit des scories ; mais on ne put décider cette question, parce que la séparation des scories d'avec le métal n'était point complète. En comparant ensemble le poids de la fonte avec celui du fer forgé et des scories, on trouva une perte, qu'on ne peut guère expliquer que par la volatilisation d'une partie du fer pendant l'opération (1). On a également essayé, à Skebo, (l'affiner de la
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ordinaire, et beaucoup meilleur, pour toutes sortes d'usages, que celui préparé dans le fourneau à réverbère avec la même fonte. il résulte des analyses faites au laboratoire de l'Institut des Élèves, que
1°. Les battitures qui tombent des laminoirs sont de foxidude pur et non pas de l'oxide et de l'oxidule combinés. On l'obtient pur et cristallin, en plaçant des morceaux ou barres épaisses de fer auprès d'un foyer, ou bien vers le pont d'un fourneau à chauffer le fer pour le laminage. 20. Les scories du puddling-fumace sont un silicate d'oxidule de fer, puisque oxigène se trouve en même quantité dans la silice et dans l'oxidule Ordinairement il est combiné avec un bisilicate (l'alumine, de chaux , de magnésie et de protoxide de manganèse. Cette sorte de scorie présente communément une apparence cristalline.
F. Les scories formées dans l'affinage au charbon de bois présentent un silicate d'oxidule de
fer, mais avec excès de cette hase; cet excès
d'oxidule, sur-tout dans les scories dites schlacke gaare , s'élève peut-être à un tiers. Les affineurs regardent les scories formées dans le puddlinËfurnace comme un vrai rohschlacke (i);
fonte anglaise obtenue avec le coke, dans des foyers ordinaires, à l'aide du charbon de bois; le résultat a montré que le fer obtenu était d'aussi bonne qualité que celui qui provient de la fonte (i) Cette explication n'est point admissible, parce qu'aucun phénomène n'a prouvé que le. fer fût volatil : il est plus simple et plus vraisemblable de supposer que la proportion d'oxide de fer contenue dans les scories a pris des A, G. proportions diverses d'oxigène.
(i) Les scories désignées eu allemand par l'expression de gaare sehlacke , sont celles qui se forment dans le cas où l'affinage de la fonte s'opère rapidement, c'est-à-dire, dans les circonstances où il y a oxidation du fer ; ces scories sont surchargées d'oxide ou forment un sous-silicate d'oxide de fer. Les scories qui sont produites dans le cas où l'affinage de la fonte s'opère lentement, par exemple, an commencement de l'opération , ou dans toute autre circonstance où il ne se forme pas beaucoup d'oxide
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