Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 199]

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DE LA FRANC.F.,:

SUR 'LES USINES i EER

blème ; on commençait, pour ainsi dire, par la fin ; quel fut le résultat ? On obtint à là vérilé, en peu d'années, un accroissement très-considérable de la production en fer ; niais la fonte de fer manqua bientôt. Il fallut en augmenter la production dans les hauts-fourneaux allant au charbon de bois. De là, un accroissement très- . considérable du prix des bois et des .minerais de là, le prix auquel s'est élevée la fonte de fer en .France, et par suite le prix du fer fabriqué 'au charbon de bois. Quelques détails vont faire juger de cette 'augmentation. Dans le département de la Hante-Saône, Le prix de la fonte brute pour fer était : 20 fr. le crt. mét. En 1824, de 24 à 24 fr. 5o C. En 1825, de Il est, en Janvier 1826, de. 28 à 3o fr. Tel est, en général, le prix actuel des fontes .

de fer de première qualité, dites fontes de FrancheComté, ou deBerry. Les fontes pour fer, de Bour-

gogne et de Champagne, étant de qualité inférieure, coûtent de 21 à 23 francs le quintal métrique. Dans le département de la Haute-Saône, Le prix du fer en grosses barres, de première qualité, fabriqué au charbon de bois, était, en 55fr.le (l'am 1824, de Il est en Janvier 1826 .._pour les fers de bonne qualité, de 7o Et pour les fers de la meilleure qualité, de 76 Dans ce même département, les prix se sont élevés, en 1826, ainsi qu'il suit : Pour le fer martiné, à. ... . . . 84 fr. le (l'Am -

Pour le fer en verges de filerie, à 90

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Dans les autres parties de la France, le prix. des fers- fabriqués au charbon de bois. variait en 1824; entre 42 et 62 fr. le crd. mét., suivant les

qualités de ces fers et les lieux de production. Ce prix a éprouvé un accroissement proportionné à celui qui vient d'être indiqué. En Janvier 182.6, il varie entre Go et 7o fr., dans les usines à fer de la Lorraine , de l'Alsace et des Ardennes. Outre les causes sus-énoncées, la sécheresse extraordi-

naire de l'année. 1825, en suspendant l'activité

de plusieurs forges, a dû contribuer aussi au renchérissement des fers.

Pendant que ces changemens s'opéraient, la consommation du fer s'accroissait, encore plus rapidement que la production de ce métal. On recherchait les fers à la houille, 'quoiqu'en général, sous le rapport de la force ou de la qualité

de métal pur, ils passent pour être inférieurs aux fers fabriqués au charbon de bois ; mais on les recherchait, parce que leur qualité étant suffisamment bonne pour la plupart des destina-. fions du fer, leur exécution, opérée 'par les machines, offre plus de précision , et parce que leur prix est moindre. Il en est résulté que les producteurs de fer à la houille, se voyant obligés de payer plus cher et ce combustible et la fonte dont il leur fallait d'énormes quantités, ont élevé le prix de leur marchandise. Ainsi, par exemple, le fer à la houille, en 1824, s'était vendu 45 fr. dans les forges du département de la Moselle, tandis que le fer au charbon de bois s'y vendait 52 fr. A cette même époque,. le fer à la houille, du département de la Nièvre, se vendait de 5o à 54 fr., .tandis que le fer au charbon de bois s'y vendait 56 fr.; mais en Jan-