Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 228]

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s'UR LES USINES A FER

nait un pOli analogue à celui de l'acier. Cette fonte provenait d'un haut-fourneau nouvellement établi dans le département de l'Yonne. Parmi les produits exposés, le Jury central remarqua des écrous avec leurs vis et un étau en fonte de fer, des roulettes, médailles et ornemens, des pièces de machines, en ,fonte de fer provenant d'usines françaises, et coulées au sable

vert, enfin divers articles de quincaillerie en fonte de fer douce. (Voyez mon Rapportau Jury central, de 1825, imprimé séparément comme extrait des Annales des Mines. Paris 1823, pag. 8, 36 et to8.. )

Depuis cette époque, la fonte de fer ayant

éprouvé en Angleterre une augmentation de prix, très-considérable, cette circonstance a vivement

ti.mti lé l'activité des maîtres de forge en France;

ils ont cherché à fournir eux-mêmes aux consommateurs français , dont le nombre s'accroissait de jour en jour, la fonte-douce que ceux-ci étaient accoutumés à tirer d'Angleterre, et que isqu'alors ils n'avaient regardée comme propre à la fabrication des ouvrages en fonte-douce que lorsqu'elle portait le nom de fonte anglaise.

Plusieurs- maîtres de forge ont réussi à produire des fontes de très-bonne qualité, qui ont été employées avec un plein succès pour la confection des machines à vapeur, des rouages de mécanique, et en général, des objets que jusqu'alors on avait fabriqués de préférence avec la fonte anglaise , soit par suite d'un calcul d'intérêt pécuniaire , soit par habitude, soit par préjugé. Le t i Mars 1825 , la fonte anglaise coûtait prix de l l'ante d'An- à Londres 12 livres sterling Io shillings, à 1.3 gleterre.

livres sterling la tonne de 10'541.8 4. , ce qui,

DE LA. FRANCE.

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au cours du même jour, à 25 fr. Io c.

la

sterl., établissait le prix du quintal métrique entre 3o fi'. 89 C. et 52 fr. 12 C. (IOyez Prince's Price (urrent du il Mars 1825, article Pig-iron.) Plus tard, après plusieurs variations de prix la fonte-douce anglaise s'est élevée, en Angleterre, à tin prix tel que, rendue en France, elle y. revenait quelquefois à 6o francs le quintal métrique. Aujourd'hui, en Janvier 1826, la foute-brute anglaise pour la fabrication du fer coûte,en Angleterre, 8 liv. sterl. la tonne de toi 5,1(il. 84, au cours de 25 fr. 15 c. la liv. sted., c'est-à-dire. 201 fr. 20 C.

ce qui porte le prix d'achat du quinal métrique. à 19 fr. 70 c. A ce prix il faut ajouter, par tonne

Pour le fret, de Cardiff au Havre. . Assurance à 3/4 P. ioo clu prix d'achat. Commission d'achat, d'expédition et autres frais, à 2 pour too, idem . . TOTAL.

.

.

.

Ce qui fait par quintal métrique. . Plus pour droit d'entrée , décime compris , par quintal métrique.

D)

3

52

4

02

243 fr.74 c. 23 fr. 99e. 90

9

33 fr. 89

TOTAL

Pour transport, du Flàvre à Paris.

35

.

TOTAL par qd. mét.

,

.

))

35 fr. 89 c.

La fonte-douce anglaise, destinée à la refonte, coûte, en Angleterre, 9 liv. sied, la tonne, c'està-dire 226 fr.35c.

ce qui porte le prix du qa'. mét. de fonte pour moulage à 22 fr. 28 c. A reporter. 226 fr. 35 c.