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DE. LA FRANCE.
LES USINES A FER
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A ce résultat des estimations, qui sont en général modérées, il convient d'ajouter au moins un cinquième du .;total trouvé ci-dessus, tant pour compenser la faiblesse des déclarations, ou des calculs approximatifs, que pour tenir compte des quantités de houille qui se consomment sur les mines, sans être sujettes à redevance, et enfin pour représenter un surcroît de produit qui
L'exploitation des mines de houille , qui pro-cure ce total de produit annuel , occupe, dans l'enceinte même des établissemens, environ
prises et concessions de mines, qui ont été faites dans ces derniers temps. Ainsi, au total ci-dessus . . 1.719.587 em. ajoutant le cinquième , ci. . . 2.343.916 on trouve la quantité sus-énoncée, de. Sur les trente - deux départemens dont les mines de houille procurent ce total, il en est
l'Ain , l'Ariège, le Doubs, la Drôme, la Meurthe la Meuse, et le Morbihan.
résulte, soit de l'exploitation plus active des mines déjà existantes, soit de nouvelles entre.
vingt-trois, dans chacun (lesquels, d'après les
États de redevances pour l'année 1825, on extrait annuellement au moins 28.000 quint.. mét. de houille ; on peut considérer ces vingt-trois départemens , comme possédant, en ce genre, les principales mines de la France: Leur produit total est de. . .14.005.126ern. Quant aux neuf autres départemens, dans chacun desquels, suivant les mêmes États , le produit annuel ne s'élève pas encore audessus de 13.5oo qx. mét. par an58.577 née, leur produit total est de. .
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TOTAL général comme ci-dessus.I4.o63. 5o3q.m. (Voyez Mémoire intitulé des Combustibles mi-
néraux, dans les Annales des Mines de 1826. )
16.000 ouvriers.
Outre les trente-deux départemens dans lesquels des mines de houille sont en activité, ainsi
qu'on vient de le voir, il en est plusieurs où l'on a observé quelques indices de combustibles
minéraux, jusqu'à présent peu exploités; tels sont les départemens dont suivent les noms
Dans le total sus-énoncé ne sont pas compris les produits que l'on obtient , en Lignite, dans quelques départemens; par exemple, dans le département du Bas-Rhin, la mine de Bouxviller fournit annuellement 6o.000 quint. mét. de ce combustible minéral, que l'on y emploie pour la fabrication du vitriol, de l'alun et de plusieurs autres produits chimiques. Les départernens de l'Aisne et de l'Oise fournissent aussi une grande
Min'es de-
lignite.
quantité de lignite décomposé, que l'on met à pro-
lit pour le même objet. Dans le département de l'Isère, on exploite un lignite, ou bois fossile, dont l'extraction ne s'est pas élevée, en 1825, au-dessus de 55o quint.. mét. Il en existe aussi. dans le département du Var, mais sans produit. En partant du point que nous avons essayé de fixer, relativement à l'état des usines à fer de la France, considérées en 1826 , on pourra tou-
jours procéder d'une manière analogue, pour une époque ultérieure. On jugera ainsi de la marche qu'aura suivie cette branche de l'industrie française pendant un certain laps de temps. On pourra donc assigner les causes qui auront
État futur' des usines à
fer de la France