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ANTIMOINE
ne sont disposés que lorsqu'une absolue nécessité se fait sentir.
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est placé dans des pots d'argile de Saint-Quentin, légèrement coniques de 0"',33c. de haut sur 0,22
On excave au pic et à la poudre; le roc est
d'ouverture; chacun d'eux reçoit 15 kil. de matière, et est percé de trous à son fond ; les plus gros morceaux et les plus riches occupent la par-
Les mineurs charrient le minerai dans des
tie inférieure, et les débris, ainsi que les morceaux pauvres, sont mis par-dessus. Ces pots sont mu-
assez dur pour qu'on ne soit pas obligé de le soutenir par un boisage.
brouettes. On suit, au reste, la méthode employée aux mines voisines de Vialas; mais ici les travaux sont bien moins réguliers. Le minerai conduit par les brouetteurs sur la Triage. place de triage est concassé au marteau à main et trié; les menus débris sont passés à un gros crible à la cuve. On sépare ainsi la partie de gangue à la
- celle qui
surface d'avec le sulfure sur la traverse le crible est repassée à une deuxième maille plus serrée, qui ne laisse passer que l'argile; la partie supérieure est également rejetée. J'ai remarqué cependant qu'elle était fort riche, et méritait d'être traitée. II. Fusion du minerai pour en retirer le sulfure d'antimoine. Deux méthodes différentes sont employées en Méthodes employées. concurrence : l'une en plein air, par M. Rehoul;
l'autre dans un fourneau à cylindres et à cou-
lisses, par M. Laverneyde. La première est celle qu'on a suivie dès l'origine (I); je n'en dirai qu'un mot, seulement pour comparer ses résultats avec ceux de la deuxième. Fonte en plein air. Le minerai, concassé de la grosseur d'un oeuf, Description de l'opération.
DE MALEOSC.
(1) Journal des Miaes t. IX, page 459.
nis d'un couvercle, et emboîtent de plusieurs centimètres élans un second pot, dit à boulet, de même forme,, mais non percé, destiné à recevoir le sulfure fondu.
Dans le sol préparé, on creuse un canal longitudinal, à section rectangulaire, de oin,4oc. de large sur 0i",25c. de profondeur, et on revêt les parois de briques posées de champ. C'est dans ce canal qu'on place vingt à trente pots contigus à boulets, surmontés chacun d'un pot percé. Ces
derniers s'élevant au-dessus du sol, on forme de part et d'autre un petit mur de briques, laissant entre elles des jours ou intervalles horizon-
taux, pour donner passage à l'air, et favoriser la combustion de la houille, que l'on entretient autour des pots et en entier recouvrement. Le feu y est mis au moyen de menus branchages. Le sulfure d'antimoine se sépare bientôt de sa gangue par la fusion, se réunit au fond du pot supé-
rieur, et se rend, par les ouvertures du fond, dans le pot à boulet. Lorsqu'on juge que tout le sulfure est fondu, on recharge, et cela jusqu'à trois fois, afin de remplir le creuset inférieur. Cette opéra-
tion dure trente heures. On cherche à retirer
les crasses ou gangues. de manière à employer ces pots une deuxième fois, et on casse symétriquement en deux .les pots qui renferment le sulfure fondu, afin de les faire resservir au même