Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 6]

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ANTIMOINE SULFURÉ

DE MALBOSC

où l'on insinue un crochet en fer, 'pour le faire

leur orifice muni d'un couvercle d'argile (z) au niveau de la plate-forme, qui termine le fourneau. La voûte est en briques réfractaires et surbaissée; elle prend naissance aux murs extrêmes des deux grilles opposées ; elle est cylindrique

avancer ou reculer dans les coulisses. Le plafond des coulisses est formé en partie par deux plaques carrées (p q) en argile réfractaire, dites assiettes ou casseroles, qui servent de fond aux cylindres (s, S) verticaux, également d'argile, et où l'on met le minerai à fondre. Ces plaques, encastrées clans les petits murs latéraux, et reposant sur cieux barres de fer qui règnent aux an-

gles supérieurs de ces murs, sont planes au-

dessus

squ'à la partie où va s'adapter librement

l'extrémité_ du cylindre; là il y a une chute de oni,o.r pour rebord; puis elles deviennent légèrement concaves, et sont percées à leur centre d'un orifice (t) qui n'a pas plus de om,o1 de diamètre, par où le sulfure fondu coule dans les récipiens. Les creusets supérieurs On t une forme conique : leur diamètre intérieur au haut est de or.,25; au bas,

de om,20; leur hauteur, de plus d'un mètre, et leur épaisseur, de 0in,015 Ils ont à leur partie inférieure une échancrure (y) de orn,o7 sur oin,1 2

de haut, qu'ils présentent deux à deux, tournées vers les faces antérieures et postérieures correspondantes du fourneau, où sont ménagées quatre ouvertures (x) , formées d'une petite voûte qui a les dimensions de l'échancrure, et va en s'élargissant à l'extérieur, ayant en cette partie 0,25 de hauteur sur 0,19 de largeur. Ces ouvertures sontlermées avec des tampons d'argile pendant l'opération; on les débouche pour retirer par là, au moyen d'un racle en fer, les crasses ou gangues, quand on juge qu'elles sont dépouillées de sulfure.

Les cylindres traversent, à leur partie supérieure, la voûte du fourneau, et vont présenter

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jusqu'aux creusets ( enlj ); là elle est interrompue

par ceux-ci, qui, cula traversant, laissent entre eux et la maçonnerie qu'ils pénètrent un espace vide de cinq à six centimètres, où la. flamme cir-

cule. La portion (11) de voûte qui recouvre hi grille du milieu est aussi cylindrique, mais a peu de courbure, et son axe est perpendiculaire à la

direction de celui de l'autre portion de voûte. Elle s'appuie, d'une part, contre le mur vertical antérieur, et de l'autre contre son parallèle, qui termine l'espace renfermant les quatre cylindres. Cette dernière portion de voûte est élevée de i rii,5o au-dessus de la grille du milieu , et de oni,65 à 0ni,70 au-dessus des banquettes ou fonds des cylindres recouvrant les coulisses. Les revêtemens du fourneau sont en briques réfractaires de la terre de Saint-Quentin; les massifs en maçonnerie brute. La flamme, après avoir enveloppé les cylindres

de toutes parts , se rend par trois ouvertures différentes qui communiquent par des rampais de 0m,05 carrés de section, avec une cheminée (X) verticale, de quatre mètres environ d'élévation, et ow,27 à 0',3 2 carrés de large. L'une des ouvertures (o) est à l'extrémité de la voûte, audessus de la grille du milieu; les deux autres (o') se trouvent derrière la partie supérieure des deux derniers cylindres ; les deux rampans qui leur correspondent sont seuls munis de registres horizontaux ; ils suffisent pour régler le tirage.