Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
I U.) Fusion avec On peut remplacer te nitrate de tnarge par le nitrate de plomb.
EXTRAITS DE JOURNAUX. «
la li-
plomb : au rouge nais-
le speiss , on est dans l'usage, en Saxe , de le scorifier avec 46 parties de plomb sous la moufle. Lorsque La scorification est aussi avancée que possible , on donne un coup
de feu pour faire fondre, et on coule dans une lingo-
tière ; les scories sont d'un vert bouteille foncé presque
noir; on les détache aisément du culot de plomb ;ois scorifle celui-ci de nouveau comme le speiss, et souvent même on fait une troisième scorification sur le plomb qui provient de la seconde opération, et ce n'est qu'alors qu'on peut le faire passer à la coupelle : l'opération est donc très-longue. Quand on cm ploie de la litharge au lieu de plomb pour scorifier , l'essai va beaucoup plus vite, d'auta.nt que l'on peut le faire dans un creuset au fourneau de calcination ; cependant le plomb n'est jamais assez pur pour qu'on puisse le coupeller immédiatement, lors même qu'on
emploie 20 parties de litharge. Après diverses tentatives, j'ai trouvé que le meilleur moyen d'essayer le speiss pour argent consiste à le chauffer dans un creuset avec ro parties de litharge et 2 parties de nitre : il s'oxide en totalité, aux dépens du nitre, sans déflagration ni boursoufflement; en donnant à la fin un coup de feu un peu fort , la scorie quoique beaucoup moins fusible que la litharge pure, devient bien liquide ; on projette alors sur le bain L. à 2 par-
ties de plomb pauvre, on chauffe de nouveau pendant quelques instans et on laisse refroidir ; en cassant le cren-
-set , on trouve au fond un culot de plomb qui contient tout Pargent du speiss et qui se coupelle sans difficulté. J'ai essayé de fondre le speiss avec un mélange de nitr.ate de plomb et de litharge, espérant obtenir du plomb -T;tir et susceptible d'être coupelle immédiatement ; mais j'ai
'reconnu que ce plomb est toujours aigre, et qu'il ne peut ,passer à la coupelle qu'après avoir été scorifié. Si l'on employait un excès de nitrate de plomb, 5 parties par exemple, avec la litharge, Poxida don du speiss serait complète, et en projetant du plomb métallique sur la matière fondue , le résultat serait le même qu'avec le nitre.
157
saut, il y a dégagement de vapeurs nitreuses., puis, enschauffant plus fort, la matière confluence à se fondre en bouillonnant, mais sans se bour-
soufler ; elle finit par devenir très-liquide. Il ne se produit pas du tout de plomb métallique; on obtient seulement un nouveau speiss et une scorie ; celle-ci est compacte, à cassure luisante et
opaque, d'un noir foncé lorsqu'elle contient
beaucoup. de cobalt et d'un gris noirâtre, à retdure olivâtre quand elle n'en contient que trèspeu. On sépare complètement le cobalt du speiss en le traitant deux fois de suite par son propre poids de nitrate de plomb ; mais il faut remarquer que le déchet est variable, et d'autant plus grand qu'on opère sur de plus grandes quantités : ainsi, quand on emploie 200g. de speiss , perte, dans le premier traitement, est de o,45 et de o,25 dans le second , et, au total de o,59 tandis que lorsqu'on ne fait l'expérience qu'avec 50g. de speiss , le déchet est seulement de o,18 dans le premier traitement, de 0,14 dans le second, et, au total, de o,3o. Le sulfate de plomb peut servir aussi à la pu- Fusion avec rification du speiss :la réaction de ces deux sub- le sulfate stances commence à avoir lieu à la chaleur rouge , / avec dégagement d'acide sulfureux ; puis, Cil chauffant chauffant un peu plus fortement , la matière se fond et devient très-fluide ; mais si l'on continue a la chauffer après qu'elle s'est fondue, elle se boursoufle considérablement et passe par-dessus les bords du creuset; il se dégage.. constamment du gaz sulfureux. Il ne se produit ni plomb métallique ni sulfure de plomb, et le speiss est trèspur. Avec 5og. de speiss et 5o'. de sulfate de plomb , le déchet n'est que de 000 : avec 20,.