Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
202
--
DES MINERAIS A. CLIESSY.
PB ÉPAR ATION MÉCANIQUE .
I.UsuLTATs do la préparation mécanique à Cliessy.
...
180 0. 1825.
1824.
..............
1805.
18 26
203
lé courant , de manière à faire entraîner par l'eau l'argile et le sable quiTenveloppaient.
ils triaient ensuite à la main le minerai dé-
bourbé et en séparaient les parties non cuivreuses. Nombre de tonn. de minerai bleulavéparjour. i Minerai des tables Produit de i,000 ton- I prît à fondre ries de minerai.. Id. du criblage id 1 Id. du cassage id . .. TOTAL. --. Tonnes
i2.
3. 301
i8.
9..82
25.
35.
47.77 81.35
54.32 43.10 99.60
32.58 45.27 67.95
219.94
197.08
145.78
-
Cuivre contenu dans 1,000 tonn. miner. brut. 73.44 52.24 4o. 62 3i .07 Frais de main-d'oeuvre pour id id. fr 3515.0o 2848.74 2048 .24 .58i .02 Id. pour io tonnes de minerai pret à fondre I16.7 129.48 103.97 1.8.45 /d.pour 1 tonne de cuivre-rosette 47.82 54.53 50.42 5o.88 Nomb. de tonn. de minerai rouge b lavé parjour. Produit de / oo tonnes , en minerai lavé
Cuivre contenu , moyennement k
Frais de main-d'ceuv. par tonne de miner. lavé.
On a fait connaître les procédés employés à Chessy eu 1826 pour la préparation des minerais. Il reste à dire un motde ceux employés dans , et d'indiquer les modifications et améliorations que l'expérience a successivement fait ju. ger nécessaires. Ancien Le minerai bleu a été découvert en 1812, à procédé de la suite d'une recherche de cuivre pyriteux. lavage. A cette époque, et jusqu'en septembre 1821, on se contentait d'étendre le minerai , au sortir de la mine, sur des tables de 20 à 24 pieds de long et 2 pieds de large ; on y faisait affluer un courant d'eau, et des jeunes gens armés de râteaux agitaient le minerai en le remontant contre
42.
34.6 38.o,
58.'
Ce procédé était long et dispendieux , et le déboitrbage imparfait : l'eau entraînait beaucoup de
parties de minerai ; le menu, qu'il eût été trop long de trier à la main, était mis au rebut, faute de savoir en tirer parti. Les gros morceaux destinés à être fondus retenaient beaucoup de gangue adhérente.
/31.
Un travail aussi imparfait occasionnait une
3, .1
grande perte de minerai et des frais considérables
1332.5,
4i,i bà
7
6o0 h.
fr.80,o,
de fusion. On a pu néanmoins l'employer dans lus premières années, oà l'on n'exploitait que des minerais fort riches tenant Io à 1 2 pour 100 de métal et dont la gangue, généralement argileuse, était facilement entraînée par l'eau ; mais elle ne pouvait plus suffire en 1821 , et encore moins dans les dernières années, lorsque le minerai, devenu non - seulement beaucoup plus pauvre, était eu outre accompagné d'une gangue de grès ou d'argile schisteuse, plus solide, plus adhérente et qui ne pouvait être séparée que par le frottement suffisamment prolongé des morceaux les uns contre les autres. Ce fut en septembre 1821 que M. Cagniard de Cbangemens Latour, un despropriétaires.de l'usine de .Chessy, successifs
eut l'heureuse idée d'appliquer à ce minerai le
arrffités
mode de débourbage précédemment décrit. Le da"s1", tonneau à débourber était en bois, et l'on faisait cédésvage. d 1X à douze opérations par jour. Vers la fin de 1822, on le construisit tout en
fer, afin de se rendre indépendant de la trop grande variation dans les ouvertures des don-