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2°6 rrdpARATIoN MÉCANIQUE Le minerai que l'on fondait, retenant au moins un tiers de matières pierreuses, occasionnait des frais de fonte plus que doubles de ceux de l'an-
DES MINERAIS À CIIESSY.
jour 17 à 34 kilog. de cuivre. On a essayé , sans succès, d'en tirer. parti soit au criblage, soit au moyen de la table a percussion. 2". Le triage de grosseur, par le moyen de diverses grilles inclinées, et le triage à la main sur
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née 1826, et par suite on dépensait en frais de fonte, par tonne de minerai brut, to fr. de plus que cette dernière année. Le même minerai, débourbé et lavé par le procédé perfectionné de 1826, n'eût coûté par tonne que fr. 56 : d'où résulte que l'ancien procédé entraînait soit en frais de main-d'oeuvre, soit en frais de fonte, soit en perte de minerai, un excédant de dépense en argent de 27 fr. 20 par tonne de minerai brut, comparativement au mode de lavage employé en 1826; et comme on lavait 12 tonnes par jour, on perdait chaque jour une somme de 526 fr. 4o. Il reste à calculer ce qu'on eût perdu en 1826 si l'on eût employé l'ancien procédé. Pour un minerai qui ne rend que ,-+.7, de cuivre, la tonne de minerai eût coûté: Imperfection de la m(lilonle se1 uelle.
i. Lavage et triage 2°. 10 kil, sable à 2 pour 100
30. Frais de fonte en plus Elle coûte actuellement
Avantage obtenu par tonne.. Et par jour, pour 42 tonnes...
5,50 3,00
j
To,00
)
les tables, exigent de remanier le minerai un grand nombre de fois, et entraînent par suite perte de temps et surcroît de frais de maind'oeuvre.
30. Le criblage à la cuve laisse perdre dans les nulles valeurs une certaine quantité de minerai sur-tout lorsque la gangue est c[uarzeuse , parce que la différence de pesanteur spécifique entre le minerai bleu et la gangue, dans ce cas, n'est pas assez considérable. Malgré ses imperfections, le procédé actuel est infiniment supérieur à l'ancien, sous tous les rapports; il a procuré de grands avantages aux propriétaires de Chessy, et il a accru de beaucoup, les ressources de l'établissement, en permettant de tirer parti d'un minerai pauvre, auquel l'ancien procédé eût été inapplicable. Le mode de débourbage imaginé par M. Cagniard de Latour est le principe et la base essentielle de ce procédé; c'est du moment où il a été établi ( 1822 ) que date l'accroissement de pros-. périté des mines de Chessy, qui, en 1821,.étaien menacées d'une ruine prochaine. Les améliorations apportées depuis lors à la
16, 5o
i,3o fr.
207
15,20
fr. 638,4o
Le procédé actuel, quoique bien supérieur à l'ancien, offre néanmoins des imperfections qu'il serait important de faire disparaître. ir°. Dans le débourbage au tonneau, il est à désirer qu'on trouve un moyen de tirer parti des sables fins qui se perdent à la rivière, en en extrayant i à 2 millièmes de cuivre qu'ils contiennent. Actuellement , chaque tonne produit; environ hou kilog. de sable fin, et l'on perd chaque
préparation mécanique des minerais ont été
presque toujours des conséquences immédiates. de cette invention , ou des applications plus ou, moins heureuses de ce qui se pratiquait ailleurs, dans des cas analogues.
0e..