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ANALYSES
1 9) Bois de faux ébénier, récolté dans le jar-
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
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din de l'École des mines, attenant au Luxem-
(23) Bois de sapin de Norwège, morceau de planche que M. l'ingénieur Suomi a eu la complaisance d'enlever d'une des caisses qui lui avaient servi à transporter ses effets. Cette planche était très-sèche et très-nette ; elle ne pouvait
remarquables par la grande proportion d'acide phosphorique qu'elles contiennent. J'en ai trouvé encore davantage (jusqu'à 0,23) dans les cendres de la même espèce de bois récoltée dans le jardin de Nemours déjà cité. Cet acide reste combiné à.
pas avoir été mouillée par l'eau de la nier, puisque les effets qui avaient été renfermés dans la caisse se sont trouvés en très-bon état. Pendant la com-
bourg. On s'est servi de branches moyennes, que Fou a découpées en petits morceaux, et que l'on a fait sécher sur un poêle pendant quinze jours. Les cendres étaient blanches. Ces cendres sont
la chaux dans les matières insolubles; les sels alcalins en renferment seulement une trace. Comme l'acide fluorique accompagne presque toujours l'acide phosphorique, il était possible que ces cendres en continssent une quantité appréciable; j'en ai fait la recherche. Pour cela, j'ai pris le résidu du traitement de log des cendres par l'acide acétique , et je l'ai chauffé dans une petite cornue de verre avec de l'acide sulfurique concentré. La cornue n'a été dépolie dans aucune de ses parties, et l'eau dans laquelle j'ai reçu les ,vapeurs qui se sont dégagées n'a pas donné la plus petite trace de silice. Il paraît donc, d'après cela, qu'il n'y avait pas d'acide fluorique. (20) Charbon de eheltaignier d'Allevard, département de l'Isère: Ce charbon provenait de taillis cultivés sur un sol de granwacks et de calcaires de transition. (2i) Charbon d'aune d'Allevard, provenant de taillis âgés de douze à quinze ans. Les cendres étaient jaunâtres. (22) Charbon de sapin d'Allevard, provenant de bois âgés de quarante à cinquante ans. Les cendres étaient brunes.
bustion, les cendres se ramollissaient et s'agglo-
méraient à mesure qu'elles se produisaient eu certaine quantité; et il a fallu les broyer et les griller à plusieurs reprises pour les obtenir sans mélange de charbon. Ces cendres se distinguent de toutes celles que j'ai examinées, par la grande quantité de sels alcalins et d'Oxides métalliques
qu'elles contiennent. Il est remarquable aussi qu'elles renferment beaucoup plus de soude que de potasse on pourrait les exploiter comme soudes naturelles, et ces soudes seraient comparables à celles qui nous viennent d'Espagne. était assez naturel de penser que la soude était accidentelle, et avait été introduite dans la planche par l'eau de la mer; mais d'abord j'ai déjà dit que tout porte à croire que la planche n'a pas été mouillée, et ensuite, si elle Fent été, il serait resté beaucoup de muriate de soude dans la cendre et
non du carbonate, tandis qu'on n'y a trouvé qu'une trace d'acide muriatique. La silice est
aussi en plus grande proportion dans la cendre de sapin de Norwège que dans les autres cendres de bois; mais il s'en faut de beaucoup cependant qu'elle en soit la substance dominante, comme quelques métallurgistes l'avaient supposé. (24) Charbon depin du département des BassesAlpes. Les cendres étaient d'un blanc. grisâtre.
