Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 132]

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DE SUBSTANCES MINÉRALES.

ANALYSES

et les matières insolubles, de Silice gélatineuse et sable. . . o,365 o,13o Phosphate de chaux. Carbonate de chaux et de magnésie. Charbon

01490

o,o15. 1,000.

La quantité de sable mélangé peut être évaluée

à 0,200; d'après cela, la proportion de cendres pures produites par les tiges ne serait que d'environ o,13.

Les cendres des racines contenaient plus de sels alcalins que les cendres des tiges : elles en ont donné 009 à 0, Io. On peut conclure de ces données que les tiges de et les racines réunies pourraient fournir leur poids de sels de potasse, c'est-à-dire trois ou quatre fois autant que les bois les plus communs. Mais ces sels, ne contenant que peu de carbonate, seraient d'une qualité très-médiocre pour l'usage des buanderies, et ne pourraient guère servir que pour la fabrication du nitre et de

lun. Au reste, ils seraient de première qualité qu'on ne trouverait aucun avantage à brûler les

fanes pour en extraire l'alcali, ainsi qu'on l'a proposé; car la valeur brute du produit de look. de

or,

ces fanes sèches ne serait pas de plus de il est évident que Tool'. de fanes vertes donneraient plus de profit en les employant à la nourriture des bestiaux. (27 ) Tanaisie récoltée dans le jardin de Nemours déjà cité. Les cendres étaient blanches.

Elles sont riches en alcali, et contiennent une très-grande proportion de silice.

.

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(28) Racines de tabac de Saint-Malo. Ces racines ont été envoyées de Saint-Malo à moitié brûlées, ce qui a empêché de rechercher la proportion des cendres qu'elles produisent. Ces cendres sont très-pauvres en sels alcalins, et ceuxci ne contiennent que le quart de leur poids de carbonate : il vaut donc mieux employer- les radues comme engrais que de les brûler pour en extraire l'alcali. Une première remarque que doit suggérer l'ensemble des analyses qui viennent d'être exposées, c'est qu'aucune ne *présente d'alumine, quoique cette terre existe dans tous les sols cultivables et souvent en proportion très-considérable. Si l'on en trouve quelquefois des traces dans les cendres, il est évident qu'elle provient d'une petite quan lité d'argile qui peut rester adhérente aux racines des plantes, et qui se mélange ensuite avec les cendres. L'absence de l'alumine tient probablement à ce que cette terre est insoluble dans l'eau et à ce qu'elle n'a que des affinités très-faibles, qui ne lui permettent pas de se combiner aux acides végétaux. en présence de bases fortes, telles que la chaux, la magnésie et les protoxides de fer et de -

manganèse. La silice est rarement en grande

quantité dans les 'cendres des bois ; mais elle se trouve, au contraire, en proportion très-considérable dans les cendres de beaucoup de plantes, et notamment de celles de la famille des nées. Cette substance peut être introduite dans les végétaux à la faveur de sa solubilité dans l'eau, et de la facilité avec laquelle elle se combine aux alcalis. Les acides sulfurique, muriatique et phosphorique ne peuvent provenir que des engrais et des débris des animaux. T. I, 2'. lier. 1827. 17