Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 160]

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ITINFRAIBE GEOGNOST/QUE

grande ténacité. Ce fait, qui s'offrit à moi pour la première fois dans ce vallon, me le fit rechercher ailleurs, et je le retrouvai à peu de distance dans le vallon qui remonte de Soupes à Chausepois (PI. 3). Dans le bas je vis d'abord des masses de grès, de poudingue et de calcaire d'eau douce isolées et confondues ; mais à une certaine hauteur le grès en place sort du flanc du vallon , et il est couronné par le poudingue. Plus haut , je vis .des roches de calcaire d'eau douce formant

un banc continu ; et j'entrai dans la plaine de Chausepois, qui se lie immédiatement à celle de Château-Landon. Les grès d'une part, qui sont encore en place -

et couronnés par les poudingues, et de l'autre

DE FONTAINEBLEAU A CHATEAU-LANDON.

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doute qu'ils soient en place; mais je dois les indiquer pour les naturalistes qui pourraient

étendre leurs observations plus loin que les

miennes. Toute la plaine audessus de ce léger vallon est de terrain d'eau douce, que je ne puis hésiter un seul instant de rapporter à la même formation que celui de Château-Landon. L'immensité de cailloux roulés que je vis encore en m'élevant de la vallée dans la plaine constate que

la couche de poudingue s'étend de ce côté. Au bas du coteau, la craie est à jour et exploitée. Je n'ai pas étendu mes observations au-delà de ce canton , qui fait la limite de ma coupe 5. La craie règne encore constamment 10. Sur la gauche de la vallée du Susain , de-

ces sables, qui sont aussi surmontés de ces mêmes

puis Château-Landon jusqu'à son embouchure dans la vallée du Loing ( Pl. 3); 2°. En descendant sur toute la gauche de la

tiennent-ils pas à la formation des sables et des grès, qui disparaît à Maison-Rouge, à Foljuif, à Quenouville ( Pl. 5), mais reparaît par les puits d'Ichv, de Bougligny, , de Chenouteau (Pl. 3 ), et. les fouilles de Bateau et du Ménil (Pl. 5 et Pl.. 4, coupe 5 )? C'est encore probable. A la vérité, je n'ai pas vu les grès et les sables sous le poudingue des carrières de Château-Landon ; mais peut-on refuser d'admettre qu'ils se pro-. longent O. du Ménil à Pont-Freau et à la montagne qui descend de Soupes, deux localités où se voient les sables, et 2.. du Mein.' aux deux vallons, de la My-Voye et de Chausepois , deux autres localités où se voient les grès? Jai encore observé quelques grès sur la droite de la vallée du Susain dans un léger vallon près des Gantiers, en face de Château-Landon.

vallée du Loing (Pl. 3).A Grand-Moulin, près du port Cretet, elle est très-relevée. Dans;le bas, elle y est exploitée pour être convertie en blanc d'Espagne ; clans le haut, elle est jaunâtre, d'une cassure très-écailleuse, et semblable à celle qui est désignée à Château-Landon par les ou vriers.sous le nom de castine, Ici , comme à Château-Landon , faut-il voir dans cette couche de castine un passage de la craie à une des formations qui lui sont supérieures? C'est un point à discuter;

poudingues, sont-ils contemporains et de la même formation ? C'est probable et n'appar-

Dans le bas de la montagne qui descend de la plaine de Château-Landon et de la ferme de la My-Voye au pont de Soupes (Pl. 5 et Pl. 4, coupe 4).

La coupe toute récente de la montagne de

Soupes pour adoucir la pente de la grande route qui va à Château-Landon, et qui s'élève sur le côté droit du vallon qui vient de Chausepois