Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
556
ESSAI ET TRAITEMENT
Après avoir grillé la pyrite, on a divisé l'oxide en trois parties, chacune de 2! o grains. (a) 210 grains ont été traités par l'acide hy-
.DE ,LA PYRITE A.URIEillE.
53 I
trompé. Si, par les procédés combinés du grillage, du broyage et du lavage, on est parvenu à extraire de l'or en. agissant sur de petites quan-
drochlorique ; on a obtenu un résidu composé presque entièrement de blende noire , qui avait échappé au grillage : ce résidu, qui pesait 25 grains, a été dissous dans l'eau régale; le sulfate de fer a précipité de la dissolution o,1 grain d'or. (I)) 210 grains ont été scorifiéS par du plomb qui n'était pas exempt d'argent; le plomb, passé,
tités de pyrite aurifère, on doit être convaincu. que les mêmes procédés s'appliqueront aussi
coupelle, a laissé 0,15 grains d'or argentifère, qui dans l'acide nitrique s'est réduit à o,1 grain d'or. (c) 210 grains, broyés et lavés dans un morftier , ont fourni 0,2 grains de poudre d'or, qu'on
réverbère; il ne présentera sans doute pas de
a fondue sous la moufle avec du plomb, et un peu d'argent ; le plomb coupelle a laissé un bouton , qui par le départ a donné o,1 grain d'or pur. Ces trois essais s'accordent parfaitement et rassurent sur l'exactitude du lavage. Pour la pyrite aurifère, il importe moins de connaître exactement sa richesse que de constater la présence de l'or ; car une fois démontré qu'elle est aurifère, il est certain qu'elle mérite
d'être livrée au travail : or, il est aisé de connaître promptement si une pyrite contient de l'or par le moyen du grillage. Pour cela, il suffit d'opérer sur 4o à 50 grains de pyrite; l'oxide qui provient du grillage est lavé dans un tube de verre long de 5 à 6 pouces et d'environ + de pouce de diamètre; en quelques minutes l'or est rassemblé au fond du tube , et n'y en aurait-il qu'une par-
ticule, qu'on l'apercevrait distinctement. Ce
moyen d'épreuve, qui peut s'exécuter par-tout, est susceptible d'une grande précision; je l'ai toujours fait précéder les nombreux essais que j'ai faits sur la pyrite aurifère , et il ne m'a jamais
avantageusement en opérant sur une plus grande
échelle;. le succès de ces opérations ne saurait être douteux, puisqu'elles sont journellement pratiquées là où il y a des travaux métallurgiques.
Dans le traitement en grand de la pyrite, le
grillage pourra s'effectuer dans des fourneaux à
plus grandes difficultés que celui des minerais mélangés de sel qu'on grille pour l'amalgamation. Le grillage en tas , comme il se pratique dans
le Hartz et à Chessy, conviendrait peut-être comme plus économique; un semblable grillage, où il peut entrer 5000 quintaux de minerai, s'il
était composé de pyrite de Marmato , pourrait renfermer depuis jusqu'à 13 quintaux d'or. Pour moudre l'oxide de fer provenant du grillage de la pyrite, on pourra se servir de moulin à blé, ainsi que cela se pratique dans les usines d'amalgamation. Dans ces usines , un. semblable moulin peut débiter environ 24 quintaux de
nérai grillé dans un jour ; on doit penser qu'il
moudra la même quantité de pyrite grillée. L'oxide de fer moulu pourra se laver dans trois OU quatre grands bassins placés en amphithéâtre; pour nettoyer l'or des matières étrangères avec lesquelles il est mêlé vers la fin du lavage, on pourrait achever cette opération dans la batea, ou employer le mercure pour enlever l'or.
Tels sont les moyens généraux qui inc pa-: raissent devoir être employés pour extraire l'or de la pyrite. Quant aux détails d'exécution, ils.