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5 i 8 RÉACTIONS ENTRE LES SULFURES INdTALLIQUES
tant avec (le la fleur de soufre du bismuth provenant de la réduction par le flux noir de coupelles imbibées de son oxide. En donnant un coupde feu à la fin de l'opération, et laissant refroidir. lentement , on obtient le sulfure BiS et un culot. de métal non sulfuré , comme cela a lieu pour. pures sulfures, 4éjà mentionnés.. BiSa
Pb
2,
at. al.
21g,76.
55 ,78.
_Le mélange soumis au feu a produit une effervescence très-forte; on a obtenu un culot métallique pesant 44o, très-dur , composé de deux
parties entrelacées, l'une d'un alliage de bismuth et de plomb l'autre des deux sulfures , et une scorie marbrée de jaune foncé et de noir.
Les parties jaunes étant évidemment un composé des deux oxides , on s'est borné à examiner les parties noires. Attaquées à l'acide nitrique, il se dégage des vapeurs rutilantes, preuve de la présence d'une matière non oxidée; il se forme un précipité blanc de sulfate de plomb et de silice, puis, par l'eau, un nouveau précipité de magistère de bismuth; celui-ci, traité an chalumeau pour s'assurer de sa nature, a fusé fortement sur le charbon , et a donné les réactions du bismuth. Pour s'assurer encore mieux de la présence du soufre dans ces parties noires, on en a traité avec de la soude sur le charbon ; la couleur de l'hépar s'est développée, et la matière, mise sur la langue, manifestait une forte saveur hydrosul.
fureuse.
En laissant le mélange en question moins
long-temps au feu , la. scorie entière est d'une
ET L'OXIDE DE PLOMB.
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teinte noire uniforme ; il paraît donc qu'il y a déjà ici une tendance a la combinaison entre le sulfure de bismut h et roxide de plomb, ainsi que cela a lieu dans les réactions suivantes. V°. Réaction du sulfure dantirnoine et de roxide de plomb. Ces .expéri en ces ayant déjà été faites par M. Ber-
thier (Annales des Mines, t. VIII), il était abso-
lument inutile de les répéter. Je me bornerai donc ici à rappeler, pour la série des faits, qu'il est résulté des premiers mélanges qui tenaient le moins d'oxide de plomb une matière scoriacée; noire , métalloïde, analogue aux abstrichs qu'on obtient dans les coupellations en grand, et constituant une combinaison entre le sulfure d'antimoine et l'oxide de plomb ;-.tandis que le dernier mélange, tenant quatorze fois autantde tharge que de sulfure, a produit une décomposition complète de celui-ci et l'Oxidation tanée des deux élémens du sulfure. Ce sont ces recherches qui, les premières, oxit fait connaître aux métallurgistes la .vraie nature des abstrichs. D'un antre côté, j'ai tenté la voie suivante qui m'a fourni un résultat identique avec celui de M. Berthier, et qui se rapproche davantage, pour là forme seulement, de ce qui se passe en grand.
Ayant mis dans une coupelle chargée de plomb et en pleine opération un fragment de sulfure (l'antimoine , il s'est forme une abon-
dante fumée accompagnée d'une .petite flamme et d'une. odeur sulfureuse. Ayant retiré du feu .;. j'ai trouvé à la surface du bain un abstrich noir,
qui se portait à la circonférence en forme de bourrelet. Ayant ensuite continué l'opération ,