Compte rendu des travaux des ingénieurs des mines (1839) [Image 6]

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( ) Creuse.—Quelques recherches intéressantes ont été nord des concessions établies sur le bassin d’Abun. 6 Loz're. ——-La riche formation houillère les exploitations de Saint—Etienne et de dirigées au laquelle sont ouvertes Rive-de—Gier présente, dans l’ensemble de ces deux couches deux randes masses 3 distinctes. L’une est ex loitée à Saint—Etienne l’autre n’est encore connue u’à cl favorables au succès des Nord. -—-Dans et à travaux. les explora— points les plus l’e5poir prolongement de la grande houillère qui s’étend depuis Liége jusqu’à Anzin, de puissantes ont de compagnies entrepris nOmbreuses recherches, principalement dans la partie méridionale du département. Des observations comparatives ont conduit à faire présumer que les couches de Vieux-Condé, Hergnies et Fresne forment un bassin dont la suite paraît se retrouver à Vicoigne. Boulonais, la compagnie de Fiennes et parvenus de la Comté. Dans le midi du vaux 1838 le de retrouver le Panda-Calais. ù—Le mouvement industriel qui s’est développé dans le département du J. Tord s’est également fait sentir dans celui l d’Hardin- ghen a poursuivi ses recherches à Ferques; les travaux ont été trans- portés à l’est et à l’ouest du point où l’on s’était d’abord placé. Les ingénieurs ont provoqué l’abandon des recherches de Cafliers et de Landretbun. Ils sont à faire cesser les tra- également toute d’entreprises inutiles, arrondissement. Ces _ la bande carbonifère presque Douai depuis jusqu’à lngrandes. S’associant de tout leur pouvoir à cette activité, les ingénieurs des mines se sont à détourner les teurs terrains à musée nistration. Dans le bas iWaz'ne—et-Lozren—Le bassin llOllÎllBI‘ de la basse Loire est tou— jours l’objet de nombreuses explorations. Les travaux s’étendent appliqués leur indiquer son ces Liége, d’ajouter une celles qu’il avait déjà re- collections, actuellement W de l’année 1839. sur province déposées d’Arras, serviront puissamment à éclairer les“ et à les préserver de méprises compagnies, qui jusqu’ici n’ont été que trop fréquentes; elles serviront surtout comme pièces a l’appui des avis qui leur seront donnés. Toutes les observations qu’ont suggérées les recherches bouillères du nord de la France ont en outre été réunies dans un mémoire imprimé et que l’on a distribué à toutes les compagnies qui s’étaient miscs en relation avec l’Admi- au , aujourd’hui lui fournissent la visite des localités ou les communications des que Un explorateurs. voyage en Belgique l’a mis à même d’étudier les formations géologiques de la de et cueillies dans Rive-de-Gier; mais une étude approfondie du bassin donne lieu de présumer qu’elle se prolonge vers l’ouest, au-dessous de la précédente. Cette conjecture demandait une vérification directe; sur les ins- tances des ingénieurs la compagnie bouillère de la Chana a consacré l’un de ses puits'à la solution de cet intéressant problème. Les tra- vaux d’approfondissement ont continué dans ce puits pendant le cours L’ingénieur chargé du service de Ce département. recueillir, dans l’intérêt général, toutes les observations nombreuse collection de l ) du Pas—de-Calais. continue de sur æ < 7 département, les sociétés qui recherchaient en prolongement du bassin houiller de Belgique et d’Anzin, continué leurs formé de nouvelles. ont opérations en 1839; mais il ne s’en est point Les travaux de la société départementale sont poursuivis avec de faibles cbanccs de succès; tout porte en effet à présumer qu’ils sont ouverts dans des roches inférieures au terrain bouiller. - Saâne (Haute-).——Quelques explorations ont été dirigées, d’une part, sur le prolongement du bassin bouiller de d’autre Rentabamp; part, à la Grange—du-Veau (commune de sur un Vy—les—Lures), gisement de bouille appartenant à la formation des marnes irisées.