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FABRICATION DE LA FONTE
seulement qu'on ne peut prendre trop de précaution pour la solidité des fondations. Il faut construire les fourneaux, si le terrain le requiert, sur
cette paroi le nom de white -wod (ouvrage blanc).
Elle est isolée du massif du fourneau par une couche d'argile ou de scories pilées, qui a le double but de permettre à la paroi intérieure de se dilater et de pouvoir être réparée sans faire -éprouver d'altération au massif du fourneau. .C'estaussi pour cette raison qu'on met une forte plaque de fonte à la jonction des étalages et de la chemise supérieure. On fait souvent reposer la chemise du fourneau sur une espèce de banquette, que l'on ménage, dans la construction du
pilotis, et les placer de manière que le canal pratiqué au bas pour l'assèchement du massif soit au-dessus du niveau des eaux. On ménacre aussi dans le massif des canaux pour l'évaporation de l'eau, qui existe toujours dans la maçonnerie. En Staffordshire , la construction d'un haut'fourneau coûte ,000 livres sterling (on 25,200
francs ). On y emploie 5oo,000 briques .à
-massif extérieur, à la hauteur du haut de l'ouvrage. § 19. Les hauts-fourneaux du Staffordshire ont toujours au moins deux tuyères. Elles sont placées
livre sterling 5 shillings ou (Si fr. 5o c. ) le mille. A Horseley, les briques ont orn,5546 (14 pouces anglais de long, 775 (7 pouces ) de large, et ona,o886 ( 5 pouces ) d'épaisseur. 29. Les machines soufflantes employées dans le Staffordshire sont en général des cylindres en fonte, dans lesquels se meut un piston métallique aussi exactement calibré que ceux des machines à vapeur, et fait de la même manière; vers le haut et le bas de ces cylindres souffleurs, sont pratiq liées des ouvertures recou vertes de soupapes, qui s'ouvrent en dedans lorsque le vide se fait.dans
sur des faces opposées, mais de manière que les vents ne se dirigent pas suivant des lignes directe-
ment opposées. Dans le fourneau des environs de Dudley, représenté fig. 5 et 4, Pl. 2, l'une .d'elles était éloignée de la rustine ou paroi postérieure du creuset de om,504, et l'autre de 0,126.
Dans les autres fourneaux, fig. J et 2, Pl. 2, elles sont placées , l'une à om,38o , et l'autre à
01),202 de la rustine.
Il existe des fourneaux qui ont trois tuyères, nous en avons vu plusieurs ; mais ils ne rece-
l'intérieur du cylindre, et se referment par leur propre poids. Des ajutages portent dans le régu-
vaient alors de vent que par deux. Nous croyons, sans oser l'affirmer, qu'on emploie rarement les
trois tuyères simultanément du moins dans le cas d'une marche régulière. On ne se sert de la troisième que lorsque le fourneau est engorgé et qu'il est nécessaire d'y produire une augmentation de combustion ou une secousse.
Nous n'entrerons pas dans les détails sur la censtruction des hauts-fourneaux. Nous dirons '
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ET DU FER EN ANGLETERRE.
leur blanche après la cuisson a fait donner à
lateur à eau, fig. I et a, Pl. ï, le vent que le piston produit en descendantiou en montant
-ces machines sont toujours à double effet. La pression que doit supporter l'air varie dans .
des proportions très-considérables, suivant la
-nature du combustible , et même suivant la saison : ainsi en été, l'air étant plus raréfié, il finit qu'il sorte avec une pression plus grande. Les limites sont r liv. + à 3 liv. par pouce carré. Il est as2.
Des machines soufflantes.