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Essm- SiJR LA. TEMPE:111TDRE
in L'ENTERIEUR DE LA, TERRE.
vééqiïe celle du fond. ,Je citerai deux exeriiples pour appnyer ces considérations. A Carrneaux, dans l'étage de la mine du Ravin, où, le kj'hovernbre i 822, j'ai trouvé la température' propre de la roche à 17°,1, et où l'air marquait, savoir : près du sol des galeries 21°,5 à 22°, et près du plafond 23° à23°,4; j'ai noté dans de très-petites mares 180,6 à 190,5. A Littry, dans un étage au fond duquel j'ai trouvé la température propre du rocher à 16°,155, l'air marquant 21°,66, près du plafond de la ga-
une grande profondeur, telle que 5o et même roo mètres , ce qui peut arriver, la température
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lerie, j'ai reconnu que la température de l'eau d'une, petite hache ayant 4 décimètres de profondeur s'élevait à 17°,65. Dans ces deux cas, la température de l'eau aurait dOnné une indication assez fautive de la cha-
leur propre du terrain. On est donc fondé à rejeter l'emploi de la presque totaliedes observations de ce genre. Les nornbrés qu'On' én déduirait seraient affectés de trop d'intertittide pour qu'on pût les consulter utilerneUt Mêiné comme renseignemenS approxi-
matifs, sous le point de Vue dont il s'agit. 2°. L'eaù des puisards jouit communément
.d'une température très composée, et qui ne
pourrait représenter exactement celle du sol environnant que dans des. cas très-rares, résultant 'de compensations qu'il'Sérait iMpossible d'apprécier. En effet, cetteitënipérature dépend de la chaleur initiale de fôns les filets (l'eau qui affluent de différéns niveaux, de celle de la roche formant Ie baSWi.', laquelle peut avoir été plus ou moins ikiddifiée','`deila durée du séjour des eaux et de Pinfluéiké Ordinairement très -ac e de l'aérake.- -De plus, Si le puisard avait
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y serait difficilement uniforme dans le sens vertical; le liquide du fond pourrait être sensiblement plus froid que celui de la surface. D'après ces considérations, et d'après celles qui ont été précédemment exposées, on est fondé à croire que les résultats des indications recueillies dans les puisards sont généralement inférieurs à ceux qu'il s'agissait d'obtenir. J'en cite un exemple. A Decise (au puits neuf), j'ai pris la température d'un puisard, qui était en communication avec une grande étendue de vieux ouvrages inondés et abandonnés depuis fort long-temps , et dont on tirait depuis un an 240 tonnes de 5 hectolitres par vingt-quatre heures. Le niveau de l'eau était à 152 mètres 5 dixièmes du jour ; le thermomètre a marqué 160,12, quantité notablement supérieure à la moyenne température du pays, mais inférieure de 40,2 à la température propreque le terrain devait avoir à ce niveau, d'après les expériences dont je rendrai compte. L'eau extraite présentait une circonstance que je regarde comme étrangère au résultat de l'expérience. Elle dégageait une faible odeur de gaz hydrogène sulfuré, comme cela arrive à la plupart de celles qui ont séjourné dans les vieux ouvrages des mines de houille. D'après les considérations ci-dessus, on poui'ra. utilement consulter le tableau suivant, comme. donnant en général des minima ; il contient les résultats - de douze observations faites en Angleterre, en Saxe et en Bretagne. 6.