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FABRICATION DE LA FONTE
ET DIT FER EN ANGLETERRE.
toutes les usines. Nous avons vu une usine, dans le pays de Galles (celle de Plymouth-Works), où le fine-metal était aussi cellulaire qu'une roche amygdaloïde décomposée. Cette texture parait
voir combien est utile, sur tout pour le traitement des minérais phosphoreux, comme le sont géné-
souvent fibreuses et cristallines, beaucoup moins cependant que celles qui proviennent des opéra-
dans le pays de Galles, on évalue que 117 de fonte donnent ioo de fine-metal.
tions postérieures. Ces scories sont produites
Le fine-metal est cassé en fragmens, puis envoyé au fourneau à puddler après que le produit de chaque opération a été pesé. La quantité de houille consommée dans Vo,
ètre constante dans cet établissement. Cependant, l'opération que nous y avons vu exécuter ne nous a pas présenté de différence avec celle qu'on pratique dans les autres usines. Les scories sont noires, un peu métalloïdes,
seulement par celles que contenait la fonte qu'on a soumise à cette opération, et par la scorifica-
lion des terres qui entrent dans la composi-
tion de la houille. Quelquefois, quand la fonte est de mauvaise qualité, on fait une légère addition de calcaire.
ralement ceux des houillères, cette opération, dans laquelle la fusion est complète. La charge varie de 1,25o à 1,5oo kilogrammes de fonte. La perte, dans cette opération, est de 12 à 17 pour toc). Dans le Staffordshire, on estime que 12 livres de fonte donnent ioo define-metal, et,
pération du fine- metal est de 200 à 250 kilogrammes pour 1,o15 kilogrammes de fonte. La durée de chaque affinage varie de deux à trois
Une scorie provenant d'une fi nerie des environs
heures; en supposant qu'on soumette à chaque
de Dudley, analysée par M. Berthier, a donné pour résultat
opération 1,5oo kilogr., on affinera 10,000 kilogr. de fonte par vingt-quatre heures, quantité un peu plus grandie que celle produite par un haut-fourneau ; mais comme les fineries ne sont pas en ac-
Silice 0,276 Protoxide de fer. . 0,612 Alumine o040 Acide phosphorique. 0;072
1,000.
On remarquera d'abord que ces scories ont beaucoup d'analogie, par leur composition, avec les scories de forges ordinaires; mais ce qu'elles présentent sur-tout de remarquable, c'est l'exis-
tence de l'acide phosphorique en proportion considérable, circonstance qui avait été révoquée en doute par quelques personnes, et notamment
par M. jefstroem de Fahlun. Cette analyse fait
tivité le dimanche, et qu'il y a en outre d'autres causes de suspension de travail, il s'ensuit que
l'on est dans l'habitude de construire autant de fineries que de hauts-fourneaux. En passant à l'état de fine-metal, la fonte a per-
du une partie de son carbone; celui qui est resté paraît être combiné avec le fer, comme on suppose que cela a lieu dans les fontes blanches. Cette opération, entièrement analogue au mazage exécuté dans le Nivernais, paraît donc avoir pour but de changer l'état de combinaison de la fonte, en même temps que de séparer les