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TRAITEMENT DES MINER AIS
dition de niveau du gueulard ; là on y ajoute, avant de les produits de passer au fourneau, des produits de tondage, sàfondage
voir : des scories de la fonte de plomb ( bleischlacdes scories de la fonte de la matte de plomb
métallifères. ken),
( bleisteinschlacken), des crasses de tondage (gekratz). On a pour but, I°. d'extraire de ces produits les métaux qui y sont 'renfermés; 2°. d'en tirer parti comme fondans, l'addition du silicate de protoxide de fer que contiennent en gran-
de quantité les scories de plomb augmentant la fusibilité des scories obtenues dans la fonte crue. Ils sont ordinairement ajoutés au minéral dans le rapport de 52 à 54 pour roo. Mise en feu Lorsque l'on veut mettre tin fourneau en feu, "1..1'11e". dès que la reconstruction du creuset et de la
poitrine est achevée, on le sèche extérieure-
ment avec de la tourbe, et intérieurement avec du charbon de bois; la brasque étant arrivée au rouge vif, on remplit la cuve avec du charbon de bois, et on donne le vent. On passe d'abord des scories de la Halsbrücke (I) pour former le nez ; puis, dès qu'il existe un vide stiffisant au gueulard, on charge du lit de fusion et du coke. Le lit de fusion est versé .dans les angles que font les parois latérales de la cuve avec la lace de tuyère et le coke sur toute la largeur du mur antérieur. On cherche principalement, dans la fonte crue, travail dans à avoir une allure très-chaude .et une descente lafmatecrue. rapide des charges ( einen hitzien und raschetà gang). Cela tient à ce que': Conduite du
(1) Les .scories,: dites de la Ilalsbrücke Halsbrückene schlacken ), sont des scories parfaitement vitrifiées, obtenues à une époque déjà éloignée. On en a do grandes provisions sur les haldes. .
DANS LES USINES DE FREYBERG.
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jo Le lit de fusion est assez réfractaire 20. ll faut tâcher de le passer très vite, afin que l'oxidation aux environs de la tuyère soit la moins grande possible. Pour obtenir cette allure .10. On brûle de préférence des cokes, qui se consument aisément et donnent peu de cendres ; 2°.' On donne beaucoup de vent; 5°. On construit le fourneau plus étroit dans la partie inférieure que pour la fonte de plomb ; 4.. On ne charge que peu de minérai relativement à la quantité de charbon. Le fourneau étant en bon train, le nez est long État da de 8 à 9 pouces; le gueulard est plus clair que fourneau en dans la fonte de plomb; un jet de flamme assez bon train. volumineux est chassé par le vent des soufflets sous la poitrine : il se dégage avec vivacité et sans
interruption. La matte coule bien fluide; la scorie est d'une liquidité moyenne, et se tire bien en fils. Ces deux produits se séparent parfaitement l'un de l'autre. Nous ne parlerons pas ici
des cas de dérangement de l'appareil ni des
moyens de correction qu'emploie le fondeur, on trouvera dans la Métallurgie de Lampadius.( 2e. partie, 1erS volume) tous les détails que nous omet-
tons à dessein. La coulée du bassin supérieur (spur) dans le Coulée. bassin inférieur (stichheerd) n'offre rien de particulier ,.elle a lieu quatre fois par vingt-quatre heures. Les produits obtenus dans la fonte crue sont, Produits ohtenus dan, outre les maltes et les scories, I°. Des crasses dites geschur, que 'l'on retire ce travail. ordinairement pendant le travail lorsqu'on nettoie le fourneau ; elles contiennent, dans des pro-