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DANS LES USINES DE EREYBERG.
Lité ne dépasse pas ordinairement le quart de la
but de produire une certaine quantité de plomb pour dissoudre l'argent des minérais. Cette quan-
quantité de matte et en est souvent la sixième partie. Ces scories servent d'abord à former le nez; elles entourent les gouttelettes de plomb à leur passage devant la tuyère, et se mêlant avec la scorie de plomb lui donnent la fluidité la plus convenable : le fondeur doit s'en servir avec intelligence. On repasse ordinairement avec ce lit
de fusion quelques, quintaux de la matte de plomb non grillée, qu'on a obtenue dans une fonte précédente. On a alors pour but d'appauvrir cette matte. On en ajoute d'autant plus que l'on a chargé une plus grande quantité de matte crue trop grillée ( todtgebrannt). Conduite du On cherche principalement dans la fonte de travail,
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TRAITEMENT DES MINERAIS
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plomb à obtenir une chaleur moins vive que clans la fonte crue, afin de ne vaporiser que le
moins possible de plomb. C'est dans le but d'obtenir cette allure que : 1°. On donne au fourneau, dans le voisinage
de la tuyère, plus de profondeur que dans la fonte crue;
tité, et par conséquent la charge en produits plom-
bifères, doit être d'autant plus considérable que le minérai contient déjà lui-même moins de plomb
et plus d'argent, ou que la charge en minérais est plus forte. Il faut aussi faire en sorte que le creuset ne se trouve jamais qu'un fort court instant
entièrement vide. La quantité totale de produits plombifères est calculée d'après la richesse des minérais par le directeur de l'usine ; mais la répartition suries charges est réglée par le fondeur. Le chef de l'usine se dirige pour déterminer la quantité de produits plombifères d'après les considérations suivantes : plus on rend le plomb d'ceuvre pauvre, en ajoutant beaucoup de produits plombifères , moins on a à craindre d'ob-
tenir une matte trop riche, que l'on serait ensuite obligé d'appauvrir par des refontes; mais aussi moins il y a d'économie à coupeller le plomb -d'oeuvre. D'un autre côté, en ajoutant peu de produits plombifères, on obtient un
Le fourneau étant en bon train, le nez, plus plongeant que dans la fonte crue, est long de
plomb d'eeuvre riche et avantageux à coupeiler lorsqu'on l'assortit convenablement ; mais aussi on a des mattes très-riches, qui coûtent beaucoup à appauvrir, et on perd beaucoup de plomb par vaporisation. Il existe clone un point moyen qu'il faut atteindre ; ce point moyen varie avec chaque
3 à 4 pouces ; le gueulard est sombre; il ne sort presque aucun jet de flamme sous la poitrine. La matte se sépare bien de la scorie, qui est plus fluide que dans la fonte crue. On passe, à des époques indéterminées, des Addition de produits produits plombifères ( litharges, fonds de COU-
chesse du plomb d'oeuvre pour la fonte de plomb, un marc et deux marcs. Il s'est préSenté des casoù
20. On emploie des cokes brûlant plus difficilement , plus lentement et laissant plus de cendres 30. On donne moins de vent.
plombifères pelles, etc.). Cette addition- à principalement pour
minérai, mais la nature des minerais ne varie qu'entre certaines limites, d'où il arrive que le point moyen est aussi compris entre des limites déterminées. Celles-ci sont, dans la ril'on a cherché à obtenir du plomb renfermant
pendant le travail et considérations sur cette addition.