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svsTieni DE MIN bIALoGIE
tro-positif, il eût encore été plus convenable de classer les familles d'après la première sorte. Ce
fut,au reste, peu d'années après, que M. Mitscherlich reconnut que des corps composés d'élémens différens, mais d'atomes en nombre égal et combinés de la même manière , prennent la même forme cristalline. M. Berzelius , considérant alors que là où les échanges isomorphes sont les plus fréquens la classification deve2 riait beaucoup plus difficile , et observant que,
dans les combinaisons du règne minéral, on
trouve de fréquens échanges entre les corps posi-
tifs les plus communs, tandis que, parmi les
corps négatifs, on n'en a découvert encore que dans les acides phosphorique et arsénique, il jugea., aussi, qu'il valait mieux ranger les corps d'après leur principe électro-négatif, et il pré-. senta un nouvel essai de classification fondé sur cette base. Dans ce dernier système, M. Berzelius conserve sa division des minéraux en deux grandes classes; celle des minéraux de composition inorganique et celle de composition organique : la première , comprenant dix-huit familles, qui se suivent depuis la plus positive jus.. qu'A la plus négative , est subdivisée en deux parties, dont l'une renferme les Minéraux oxidés et l'autre ceux qui ne le sont pas. Ce système me semble aussi parfait qu'il peut l'être dans l'état actuel de nos connaissances ;. il est d'ailleurs
beaucoup plus élémentaire que le premier, et peut, par cela même, plus facilement être employé par-tout. Je trouve, toutefois, qu'il laisse
encore quelque chose à désirer relativement à la nomenclature : celle-ci est en effet partie chi-
mique et partie empirique, tandis qu'elle devrait être tout un ou tout autre. je sais bien que
DE M. MORS,
la nomenclature chimique ne peut être appliquée avec avantage à un grand nombre de composés, par ex. à ceux qui sont silicates ; que, d'un autre côté, la nomenclature empirique, pour être générale , entraînerait l'adoption d'une foule de 'nouveaux noms , avec lesquels on aurait d'abord beaucoup de peine à se familiariser ; cependant je n'en regarde pas moins comme une faute cet emploi de deux sortes de noms, et il serait d'autant plus à désirer qu'on cherchât à perfectionner cette partie du système, que chaque minéralogiste ayant, pour ainsi dire, mie nomenclature différente, la synonymie est aujourd'hui la partie la plus difficile de la science. Le traité du célèbre professeur de Freyberg , dont nous venons de donner un extrait, offre
deux parties distinctes, là partie cristallographique et la partie systématique. La partie cristallographique, présentée sous un nouveau jour, est à-la-fois très-ingénieuse et
d'un emploi très-commode ; la distinction établie entre les formes simples et les formes combinées est très-claire, elle avait jusqu'ici échappé aux cristallographes,qui les avaient confondues entre elles. M. Mohs pense, ainsi que M. Weiss, que tous les cristaux ont un axe, et que c'est sur des élé-
-mens ayant un rapport direct avec cet axe que doivent être fondés leurs caractères géométriques
principaux ; mais tandis que ce dernier détermine le caractère géométrique principal de cha-
que forme par le moyen de l'angle, ou des angles que l'axe forme avec les faces. adjacentes le premier trouve le même caractère dans le rapport de l'axe au côté de la projection horizontale; et il détermine chaque forme simple par le moyen des angles plans et des angles d'inclinaison des