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GYPSE ET 'MINER AIS MÉTALLIFÈRES 36o Ce calcaire est pL-ti riche en fossiles variés : on y trouve une grande abondance de petites térébra .
Iules ( Tereb. concinna) et quelques valves d'huîtres. Il forme les sommités de presque toutes les collines calcaires qui existent depuis Villefranche jusqu'au-delà de Figeac. § 8. (Environs de Milhau). A l'extrémité sud du département de l'Aveyron, aux environs de Mi han, le calcaire recouvre une grande surface; il se prolonge dans celui de la Lozère et forme le plateau du Larzac. M. Combes ayant décrit ce calcaire avec beaucoup de précision dans un Mémoire in-
séré dans le tome VIII des Annales des Mines, page 371 , j'en rappellerai seulement ici les principaux caractères. Ce calcaire repose sur le grès bigarré à SaintAffrique ; on voit également cette superposition
dans les parties basses des vallées entre SaintAffrique et Saint-Georges ; les premières couches sont grenues , très-dures et paraissent siliceuses Dolomie.
à la première inspection ; mais l'essai indique qu'elles sont dolomitiques, circonstance analogue à ce que j'ai indiqué à Figeac, à Villefranche et presque par-tout où j'ai pu observer le contact du calcaire avec le grès inférieur. Cette dolomie forme ici des couches très-régulières elle est recouverte immédiatement par des couches de calcaire compacte gris assez foncé,'blanchissant par son exposition à l'air. La stratification est généralement horizontale; lorsque les couches sont inclinées, l'inspection des loca-
lités indique bientôt que cette circonstance est une exception, due à la présence des terrains anciens , qui forment un avancement, sur lequel
s'appuie alors cette formation. Le calcaire est souvent pénétré de petits filons
36r blancs; il est en couches assez épaisses , alternant avec des marnes schisteuses noires ; ces DANS LE CALCAIRE A GRYPIIITES.
dernières sont beaucoup plus abondantes à la partie supérieure de la formation , où elles acquièrent une grande épaisseur. On les voit couronner toutes les sommités situées entre Saint-
Affrique et Milban. Leur facilité à se désagréger donne à ces montagnes la forme d'une réunion de petits cônes; les couches calcaires, très-rares et presque entièrement marneuses, sont représentées dans cette partie supérieure par des rognons calcaires abondans et disposés par plans parallèles aux couches. Ils sont souvent chargés de carbonate de fer et deviennent ocreux par la décomposition; on y trouve des pyrites, qui, dans quelques cas, paraissent avoir été le centre d'action , autour duquel le suc calcaire s'est concentré pour former ces ellipsoïdes. Les pyrites, abondantes dans ces marries, donnent, par leur décomposition , des schistes alumineux; les bélemnites sont encore , dans cette localité , les fossiles caractéristiques, comme dans les environs de Villefranche; on y trouve, en outre, Des térébratules ( T. tetraedra); Des ammonites ( ammonites Kalcotii); Des peignes (pecten equivalvis); Des bélemnites ( B. apieicurvatus ). 11 existe deux couches de houille qui courent Houille dans de l'Est à l'Ouest comme le terrain,et paraissent le calcaire. se prolonger très-loin ; on les retrouve dans le département de la Lozère , où elles sont exploitées au Pompidou et aux Rosiers. L'une de ces
couches, la supérieure, est exploitée dans les mines de Saint-Georges, Lusencon , Cantorbe, la Liquisse , etc. Sa puissance est d'environ 3 pieds ; elle est comprise, ainsi que la supérieure,