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GYPSE ET MINÙAIS MÉTALLIIiIIES
celui qui contient la galène au zechstein. Cette séparation artificielle ne doit plus exister, puisqu'on n'observe aucune différence dans la stratification, et .que j'ai associé le calcaire de Figeac
à la formation qui nous occupe. Le calcaire supérieur est noir, fétide, compacte et à cassure conchoïde; il renferme de nombreuses bélemnites , des térébratules, etc. J'y ai vu une ammonite (Am. Tialcotii, variété ); il contient des rognons et des veinules de quarz lydien, circonstance que l'on observe quelquefois' dans
la dolomie. Les couches de ce calcaire sont moins inclinées que celles de la dolomie ; elles s'enfoncent sous les formations oolithiques, dont les couches horizontales recouvrent une étendue considérable du côté du département de l'Hé-
rault. C'est le même calcaire qui constitue la montagne dite l'Ermitage-aux -Loups, la plus hante montagne calcaire de ce pays. Sur le revers opposé des montagnes calcaires de Saint-Hippolyte, du côté de Montblet et de
Durfort, on retrouve la dolomie, que je viens
d'indiquer, mais seulement dans quelques points. Presque par-tout le terrain est composé de marnés schisteuses et bitumineuses, exactement semblables à celles que j'ai indiquées près de SaintAmbroix et de Saint-Brès; les environs de Montblet en sont presque exclusivement formés. Elles renferment, comme je l'ai déjà indiqué plusieurs fois, des rognons calcaires ellipsoïdaux assez considérables. Ces rognons et ces marnes m'ont offert quelques Mei-imites, deux ou trois peignes et des térébratules. Dans les environs de la Salle et de Saint-HipGypse dans ie calcaire. polyte , le calcaire est associé avec du gypse, qui
est exploité dans un assez grand nombre de
PANS LE CALCAIRE A GRYPHITES.
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points. Le gypse est en général saccharoïde; contient quelques cristaux de quarz terminés des deux côtés, analogues à la variété décrite sous le nom de hyacinthe de Compostelle. Ces cristaux se retrouvent avec plus ou moins d'abondance dans
tous les dépôts gypseux 4«ette époque, assez nombreux dans cette partie de la France, et ils y sont presque caractéristiques. Le gypse est ac-
compagné de marnes rougeâtres et verdâtres, au milieu desquelles il paraît être plutôt déposé en amas qu'en couches. Les couches de marnes sont contournées. Les différens dépôts que j'ai visités dans ce canton reposent tous sur le granite et ne sont recouverts par aucune couche, de sorte que je ne savais à quelle formation les rapporter ; j'étais porté à les regarder comme analogues à ceux des Alpes, que M. Brochant de
Villiers a rangés dans le terrain de transition. Mais ayant vit peu de temps après, et à une petite distance de la Salle, des gypses semblables à ceux-ci reposer sur le calcaire à bélemnites, j'a-
vais pensé que tous ces dépôts gypseux étaient de même âge, et qu'ils appartenaient à la formation du lias. Cette présomption a été confirmée
par M. Combes, ingénieur des mines, qui
visité ce pays depuis moi. Il annonce, dansfune Notice jointe au Catalogue d'une collection de ce terrain cinq' a envoyé l'École des mines, que ce gypse est enclavé dans le calcaire; il s'exprime ainsi : «Dans le ravin appelé des plâtrières, on aper, çoit bientôt suries deux côtés des amas de gypse,
dont plusieurs sont en exploitation. Ces 4111.s » sont placés par-dessus le calcaire à bancs nés, qui forme le fond de la vallée. Le gypse y est de couleur blanche, grise ou rouge. Sa tcx2 I.